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Définition du Revenue Management ou Yield Management

** Définition du Revenue Management ou Yield Management **

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Bonjour et bienvenue sur la chaîne J’affiche Complet. J’espère que vous allez bien. Vous êtes sur la chaîne des loueurs saisonniers, sous-loueurs professionnels, et conciergeries de location saisonnière qui veulent augmenter leur chiffre d’affaires avec les méthodes de revenue management. Une question qu’on me pose parfois, parce que c’est vrai que sur la chaîne J’affiche Complet, je partage beaucoup de méthodes pour augmenter son chiffre d’affaires pour bien déterminer ses prix, bien déterminer ses durées de séjour, bien déterminer les règles liées au ménage ou aux annulations, et il peut m’arriver de parler justement de revenue management, de yield management, et dans ces cas-là, la question intervient, et arrive souvent : « Élise, qu’est-ce que c’est, le revenue management, qu’est-ce que c’est, le yield management ? ». Donc, je me suis dit que c’était une bonne idée de faire une vidéo à ce propos pour clarifier, justement, de quoi on parle et en quoi, évidemment, ça peut nous aider et nous être utile quand on est loueur saisonnier, sous-loueur professionnel, ou conciergerie. Si ça vous intéresse, restez avec moi, on parle de ça aujourd’hui.

Si vous n’êtes pas encore abonné à la chaîne YouTube J’affiche Complet, n’hésitez pas à le faire pour ne pas rater, justement, ce moment où j’arrive en live, pour pouvoir échanger ensemble, et me poser les questions qui pourraient vous venir à l’esprit au moment de regarder la vidéo. Vous pouvez également saluer en arrivant. C’est toujours un plaisir de vous voir, d’échanger, de discuter. C’est tout l’intérêt de faire des Lives, plutôt que de faire des vidéos seule à mon bureau, sans avoir personne avec qui échanger. Donc, n’hésitez pas à saluer quand vous arriverez.

― Hello, bienvenue à toi.

−      Bonjour Romain, bienvenue. J’espère que vous allez bien, tous les deux.

Sur cette question du revenue management et du yield management, déjà, ce sera évidemment écrit dans le titre de la vidéo, mais si jamais vous ne les avez pas sous les yeux comment ça s’écrit ? Revenue management, c’est comme « revenu » en français, sauf que du coup, c’est de l’anglais, il y a un « e » en plus. Et Yield management, c’est Y-I-E-L-D.

−      Bonjour Chimène. Bienvenue. J’espère que tu vas bien.

Sur le revenue management ou le Yied management, la première chose que je pourrais préciser, parce que c’est une question qui revient aussi souvent, c’est : quelle est la différence entre les deux ?

−      Bonjour Yvan. Bienvenue à toi.

Si vous écoutez les académiciens du revenue management, ou même les professeurs en revenue management, ils vont vous dire que revenue management et yield management sont un petit peu différents. Il y a notamment un livre de madame Cloutier et monsieur Legault qui explique qu’il y a nuance stratégique entre les deux. C’est extrêmement vrai, mais c’est un peu technique, comme façon de voir et de différencier les choses. La réalité terrain pour les entreprises, c’est qu’aujourd’hui, le revenue management et le yield management sont considérés comme étant deux choses identiques. Mais c’est vrai que « Yield management », c’est le mot qui a été initialement utilisé pour créer, et nominer cette façon de travailler. C’est aussi le mot qui est le plus utilisé dans les médias, je ne sais pas trop pourquoi. En tout cas, aujourd’hui, dans les entreprises, on utilise beaucoup plus le mot « revenue management ». En fait, c’est ça qui est aujourd’hui le nom des services qui sont créés en revenue management par exemple. Donc, yield management ou revenue management, ne vous faites pas des nœuds au cerveau pour si peu, parce que justement, il y a peu d’écart entre les deux, pas parce que vous avez tort de réfléchir, pas du tout.

Mince ! Ce sont les aléas des Lives. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Mes écouteurs se sont coupés, donc je n’aurai pas le micro des écouteurs, ça va être le micro de l’ordinateur. La qualité sera un peu moins bonne, mais bon, tant pis, on va faire avec. 

−      Fateh : « Bonjour. Il y a plusieurs auteurs qui font la différence entre les deux termes. »

Exactement, Fateh. C’est comme tu dis. À juste titre, il y a plusieurs auteurs qui vont faire la différence entre les deux termes. C’est pour ça aussi que c’est intéressant. Il y a les auteurs en revenue management, les académiciens, moi je les appelle. Et puis il y a la réalité terrain, la réalité du métier. Ça ne veut pas dire que l’un ou l’autre a raison ou a tort. En tout cas, moi, je vous évoque plutôt une réalité terrain. Dans les faits, il n’y a aucune entreprise de tourisme qui aujourd’hui, va se targuer d’avoir un service de revenue management, et un service de yield management, pas du tout. Aujourd’hui, la tendance est plutôt que les services yield management changent de nom, et en fait, on ne fait pas du tout la différence entre les deux. Donc, voilà. C’est pour ça que c’est un point qui a du sens, mais qui aujourd’hui, ne mérite pas de passer trop de temps sur ça.

Maintenant qu’on s’est dit ça, la question reste quand même entière : qu’est-ce que c’est, le revenue management ? De quoi il s’agit, et qu’est-ce que ça recouvre comme réalité ? Pour vous donner une petite perspective, en fait, c’est un métier qui existe depuis les années 60. Pareil, sur ça, il y a des débats d’experts sur la date précise. Moi, je retiens globalement les années 60. C’est un métier qui a été créé par les compagnies aériennes, qui en fait, ont, à un moment donné, historiquement, il faut savoir que le prix d’un billet d’avion était toujours le même. Aux États-Unis, à un moment donné, il y a eu une dérégulation de cette tarification, c’est-à-dire qu’on a autorisé le fait de pouvoir faire fluctuer les prix, et ça a permis, justement, d’avoir une variation tarifaire sur le prix des billets. Quel problème on est venu résoudre par rapport à ça ? Le problème qu’on est venu résoudre, c’est qu’on avait parfois certaines allées, certains vols, en fait, qui auraient pu être remplis deux fois, alors que d’autres vols, à d’autres dates, à d’autres horaires, avaient du mal à trouver preneur. Et le problème, c’est que dans les deux cas, qu’on soit totalement plein, ou qu’on est trois personnes dans l’avion, et bien il fallait assumer les mêmes charges fixes, c’est-à-dire le kérosène, le salaire du pilote, l’équipage à bord, etc. Donc, il fallait absolument résoudre cette différence, cette inadéquation entre une demande qui varie selon le temps, et des charges qui, elles, restent relativement fixes. Et c’est comme ça qu’est née le revenue management, où on se dit : « Sur certaines périodes, là où j’ai moins de demandes, je vais faire des prix un peu plus attractifs pour attirer les gens. Et sur d’autres périodes, là où j’ai vraiment plus de demandes, et bien je vais me permettre d’avoir des prix un peu plus hauts, et du coup, de ne donner accès à mon service qu’à ceux qui sont les plus à même de payer, et qui ont le plus envie d’en bénéficier. » C’est un point qui est beaucoup oublié dans les médias. C’est vrai que le revenue management, il faut se le dire, a mauvaise presse. C’est un métier qui n’est pas mal décrié, c’est un métier qui est critiqué, parce qu’on se dit que sont des gens qui nous arnaquent, parce qu’ils doublent les prix, ils triplent les prix, etc. La chose qui est souvent oubliée par les médias, c’est que c’est grâce au fait que sur les périodes plus fortes, on met des prix plus élevés, qu’à l’inverse, sur les périodes plus faibles, on peut aussi permettre d’avoir des prix beaucoup plus bas. Et donc, au final il y avait un article qui a été écrit d’un collègue en consultant en revenue management, Romain Charrier, et j’ai beaucoup aimé son article qui disait : « Le revenue management est communiste. » Parce qu’au final, à l’inverse de cette idée extrêmement capitalistique du revenue management, et c’est vrai que c’est assez indéniable, mais au final, le fait de donner aussi accès à d’autres périodes à des prix extrêmement attractifs, ça pourrait être aussi une forme de communisme. Voilà. Je n’ai pas vocation à aller dans des débats extrêmement politiques, mais pour l’anecdote, c’est quand même intéressant de se rendre compte que grâce au revenue management, c’est vrai que sur certaines périodes, on paie le billet de train beaucoup plus cher, mais c’est aussi grâce à ça que sur d’autres périodes, les prix sont extrêmement bas, parce que sinon, sans revenue management, on aurait un prix unique.

−      Romain : « Est-ce que tu as un comptable qui connaît bien la conciergerie à conseiller ? Le mien ne comprend pas le fonctionnement entre la conciergerie, le propriétaire, et airbnb pour la facturation. »

Complètement hors sujet. Si tu veux, on en parle après. D’ailleurs, je vais peut-être faire les questions à la fin, sinon, j’ai peur de brouiller un peu la qualité de mon discours. Voilà pour ce qui est du revenue management, et pour l’histoire du revenue management jusqu’à nos jours.

Cette méthode-là, aujourd’hui, est un incontournable du monde du tourisme. Vous n’avez pas un seul hôtelier ni acteur du tourisme, que ce soit le transport, les croisières, le divertissement, les parcs, comme le parc Disney, parc Astérix, tous ces acteurs-là connaissent, exercent, mettent en place du revenue management dans leur activité aujourd’hui. Ils ont tous, sans exception, des équipes de revenue management, des outils de revenue management. Ça fait partie des standards, aujourd’hui, du monde du tourisme. La problématique, c’est que du coup, en location saisonnière, il y a un petit retard. Aujourd’hui, nous, on a vocation, justement, à combler ce retard, à partager l’information, pour qu’en location saisonnière, on puisse aussi, même si on est un loueur indépendant, on est seul dans notre activité, on puisse avoir accès aux mêmes armes. Pourquoi c’est important ? C’est important parce que quand on est en commercialisation sur airbnb, sur booking, et de façon générale publiquement, on est comparée avec des acteurs qui eux, ont tous ces moyens. Donc, c’est capital de les avoir aussi, ces moyens-là, avec nous, dans l’exercice de notre métier pour pouvoir faire face de la meilleure façon possible à la concurrence et au marché d’aujourd’hui. Voilà pour ce qu’est le revenue management. 

Maintenant, vous allez me dire en bloc : « On voit un peu ce que c’est, cette méthode-là, et tout le monde fait ça. Nous, en location saisonnière, il y a peut-être eu sur les années récentes un petit retard. On est en train de le combler, mais concrètement quand on est loueur saisonnier, c’est la même chose pour un sous-loueur ou pour une conciergerie, qu’est-ce que ça veut dire, faire du revenue management. Concrètement, moi, dans mon quotidien, qu’est-ce que ça couvre comme aspect ? » Ça couvre trois aspects principaux, quand on est dans le métier de la location saisonnière. Le premier aspect, c’est : comment savoir bien faire ses prix, c’est-à-dire avoir le plus possible un prix le plus haut possible ? Ça suppose que sur certaines périodes, ce soit un prix bas, parce que le prix le plus haut possible, à ce moment-là, c’est bas. En tout cas, selon les périodes, avoir le prix adapté le plus haut possible. Ça, c’est sur la tarification. Et en fait, la tarification, il y a plein d’aspects qui en découlent. Donc, comment je fais mes prix ? Comment je détermine les promotions ? Comment je détermine à la fois le prix, et le montant de la promotion ? Comment je fais pour faire de la moyenne durée ? À quel prix dois-je faire de la moyenne durée ? Comment je réponds à quelqu’un qui me fait une demande de réservation pour une durée plus longue que du court séjour, et qui veut négocier les prix ? Comment je réponds à ça ? Comment je réponds à une entreprise qui veut, elle aussi, des prix négociés pour une collaboration récurrente ? Autant de questions auxquelles répond le revenue manager au service d’une augmentation de chiffre d’affaires. Et ça, c’est vrai, je suis en train de me rendre compte que c’est un point que j’ai oublié de préciser. C’est l’intérêt numéro un du revenue management. Quel est l’objectif numéro 1 du revenue management ? C’est d’augmenter le chiffre d’affaires de l’activité, quelle qu’elle soit. Augmenter le chiffre d’affaires d’une société de croisières, augmenter le chiffre d’affaires du parc Astérix, augmenter le chiffre d’affaires de votre gîte ou de vos sous-locations. Donc, la première chose, c’est le prix et tous les sujets qui sont afférents autour du prix. 

La deuxième chose, c’est l’inventaire. C’est ce que j’appelle le Tetris. L’objectif, c’est d’avoir un calendrier à 100 % de remplissage. Évidemment, du coup, il y a une bonne corrélation à avoir entre le prix et l’inventaire, le montant auquel on vend, et le remplissage qu’on réussit à obtenir. Mais si on prend le volet remplissage en lui-même, et bien le jeu est extrêmement simple, et vous le connaissez tous, parce que je pense que vous l’avez tous fait si vous n’êtes pas trop jeune, parce qu’il faut quand même, je pense, avoir un certain âge pour comprendre la référence que je vais avoir. Mais si vous avez joué au moins une fois à Tetris, les petits blocs qui descendent, souvenez-vous, on peut les bouger, et puis imbriquer correctement pour faire sauter les lignes. Donc, si vous n’êtes pas trop jeune, vous avez joué à Tetris. J’espère qu’il n’y a pas beaucoup de monde qui va dire dans les commentaires : « Mais c’est quoi, Tetris ? Je ne comprends pas. » Parce que là, ça me filerait un sacré coup de vieux, je dois avouer. Donc Tetris, c’est exactement ça. C’est le jeu auquel on joue : avoir l’imbrication la plus optimale possible entre les réservations de façon à obtenir un cent pour cent. Dans Tetris, quand on met mal une pièce, on a un carré vide qui peut rester, qui même, parfois, est condamné, qu’on n’arrive plus à remplir. C’est exactement ça qu’on veut éviter, aussi, dans le remplissage des réservations. Il y a différentes méthodes, justement, pour améliorer cet aspect inventaire et remplissage. L’une d’elles, que vous connaissez bien, c’est le fait de travailler les durées de séjour minimum exigées. Ça, c’est un vecteur capital de maximisation du remplissage, et qui permet vraiment d’éviter, justement, ces gruyères en location saisonnière. On les appelle les dates orphelines. On veut éviter ça pour avoir le plus possible 100 % de remplissage. Vous pouvez aussi avoir une optimisation sur la distribution : quels sont les sites sur lesquels vous choisissiez de distribuer ? Quels sont les prix sur lesquels vous allez vous positionner sur vos différents sites de distribution ? 

On a dit que pour un loueur saisonnier, le revenue management ou le yield management va aider sur la partie tarifaire, et tous les sujets afférents, sur la partie inventaire, donc remplissage, mais aussi sur ce qu’on appelle l’intégrité du revenu ; en anglais, c’est revenue integrity. Sur cet aspect-là, l’idée, c’est de dire que les deux points numéro un nous aident à vendre plus, augmenter notre chiffre d’affaires. Et puis il y a aussi un dernier point, qui est d’essayer d’éviter d’en perdre. Pourquoi éviter d’en perdre ? Parce qu’en fait, on est dans un métier où il y a beaucoup de paramétrage différent. Si vous avez des annonces airbnb et booking, vous savez aussi bien que moi qu’il y a beaucoup de choses à paramétrer. Il y a beaucoup d’items, il ne faut pas se tromper. Pareil pour le channel manager. Si vous avez un channel manager, il y a aussi énormément de paramétrages à faire. Dans ces cas-là, l’intégrité du revenu vise, en fait, à s’assurer qu’on n’a pas une baignoire percée. C’est un peu ça l’image. C’est-à-dire que si on a une baignoire pleine, mais il y a un petit trou, évidemment, l’eau s’écoule, et du coup, on perd de l’argent. Donc, l’idée, c’est de boucher la baignoire percée. Qu’est-ce que ça peut être, ce trou dans la baignoire ? Je vais vous donner un exemple extrêmement concret. Si vous avez déjà, dans le passé, participé au programme genius, vous auriez pu remarquer, j’ai fait une vidéo sur ça il y a quelque temps que j’aie intitulé le piège du programme génius sur booking. Vous pouvez la retrouver sur internet, et je l’ai peut-être mise dans une playlist. À vérifier. En tout cas, c’est le piège du programme génius sur booking. Ce piège-là, c’est que sur le programme genius, vous acceptez d’avoir une réduction sur les prix qui sont proposés pour votre annonce, en échange duquel votre position dans les résultats de recherche sera meilleure. C’est un système donnant-donnant. Vous achetez, en fait, une meilleure position. Il y a un piège dans ce programme. Si vous voulez en savoir plus, je vous laisse regarder la vidéo. C’est que vous avez la possibilité d’avoir une tarification dynamique, et là, le programme genius va osciller de son propre chef vers des pourcentages qui peuvent aller jusqu’à -30 %. Il y a des loueurs saisonniers qui m’en parlent, qui me disent : « Attends, ta vidéo, c’était quand même un truc de dingue. Moi, je me suis rendu compte que j’avais ça. » Il y a au moins deux personnes qui m’ont dit ça, en plus du client pour qui j’ai découvert ce truc qu’on est allé corriger ensemble. Il y en a qui m’ont dit : « Moi, j’avais ça, et je ne me suis pas forcément rendu compte, et je suis allé corriger ça. » Ça, c’est de l’intégrité du revenu, justement. C’est d’essayer de boucher les baignoires percées. Et si à ce stade de vos ventes, selon la performance du bien, en fait vous n’aviez pas besoin d’aller accorder à génius un pourcentage qui est aille au-delà de 10 %. C’est comme de l’argent gâché. C’est comme une baignoire percée. Et vous passez à côté de l’argent, du coup, au quotidien. 

Donc, si vous êtes loueur saisonnier, ce que le revenue management va vous aider à savoir faire, c’est mieux travailler vos prix, mieux travailler le remplissage des séjours, de l’inventaire, et éviter la baignoire percée. En d’autres termes, quand on s’investit, et quand on démarre en location saisonnière, il y a, pour moi, quelque chose d’extrêmement frappant que je remarque dans notre domaine d’activité, c’est que les gens vont énormément s’investir en amont. Les gens vont énormément travailler leur projet en amont. On a tout un tas d’influenceurs et d’experts qui nous apprennent à venir préparer le projet, à bien créer son annonce, paramétrer son channel manager. Et c’est vraiment extrêmement important et capital d’apprendre à faire ces choses-là. Mais par la suite, quand on arrive sur le terrain, on est souvent très seuls, parce que ce qu’on a vu en amont, c’est un peu comme le coach dans les vestiaires qui nous a expliqué : « Tu vas faire ton annonce comme ça, tu vas faire tes photos comme ça. Voilà pour la déco, choisit bien ta localisation, fais bien tes calculs dans ton Excel. » Mais après, on arrive sur le terrain. Et en fait, la réalité, elle ne correspond pas toujours à l’Excel. La réalité est souvent différente, parce qu’il peut se passer, dans le domaine du tourisme, beaucoup de choses imprévues. Malheureusement, on s’en rend bien compte avec la pandémie en ce moment. Mais ça peut être aussi d’autres choses. On peut avoir de nouveaux concurrents qui arrivent, on peut avoir un hôtel qui ouvre sur la zone. Il peut y avoir un concurrent qui commence à avoir un comportement tarifaire complètement pertinent, qui a des prix extrêmement chers, ou qui a des prix extrêmement bas. Toutes ces choses-là, il faut savoir comment réagir pour continuer à augmenter le chiffre d’affaires de son bien ; et avoir le plus possible une adéquation entre les beaux calculs Excel qu’on a faits en amont, mais qui sont théoriques, et la réalité terrain qui nécessite vraiment d’avoir ces résultats pour pouvoir garantir la rentabilité de votre projet, et la pérennité de tous les projets personnels qui sont associés à tout ça, et au fait de se lancer en location saisonnière. C’est vrai que pour beaucoup de personnes, la location saisonnière n’est évidemment pas une fin en soi : c’est préparer sa retraite, c’est avoir plus de temps, avoir une liberté, quitter son poste salarié, passer du temps avec ses enfants. Et c’est ça qui est important, au final, c’est ça qui est primordial. 

C’est ce que je voulais vous partager aujourd’hui sur le revenue management, et notamment le revenue management dans le cadre d’une location saisonnière. J’espère que ça aura pu vous aider, vous aiguiller, et vous éclairer de sur ce dont on parle quand on se dit ce mot un peu barbare qu’est le revenue management ou le yield management. Je vais répondre aux questions. Même si ce sont des questions sur d’autres sujets, et bien ce n’est pas grave ça. 

−       Romain, tu me disais : « “Est-ce que tu as un comptable qui connaît bien la conciergerie à conseiller ? 

Je pense, oui. Je pense à plusieurs, en fait. Ce que je te propose, Romain, c’est de m’écrire à jaffichecomplet.com pour que je puisse t’aider sur ça et t’aiguiller vers des personnes qui vont vraiment t’aider. 

−       Bonjour, bienvenue. 

−       Salut Jérôme. Bienvenue à toi.

−       Salut Sandrine. Ah oui, tu signes par rapport à tout à l’heure. Je pense qu’on ne voyait pas ton message. 

Je n’ai pas plus de questions à ce stade. Si aujourd’hui, vous ne faites pas partie de notre groupe privé location saisonnière prix et maximisation du chiffre d’affaires, et bien n’hésitez pas à cliquer sur Facebook. Le lien est juste en dessous, ou au-dessus, selon là où vous regardez la vidéo, pour pouvoir rejoindre ce groupe. Je reçois en fait beaucoup de demandes d’intégration du groupe que je refuse, parce qu’en fait, il y a quelques questions auxquelles répondre qui sont extrêmement basiques, et notamment votre email, parce que c’est ça qui va me permettre de vous envoyer un bonus de bienvenue. C’est en fait un petit guide de quelques pages dans lesquelles je récapitule les six erreurs à ne pas faire quand on détermine ses prix en location saisonnière. C’est franchement un document sympa. Ça vous donne pas mal d’idées. Je parle à la fois des problèmes, et des solutions. Donc, vous avez vraiment tout le kit pour savoir comment gérer, et ne pas faire ces erreurs. Donc, n’hésitez pas à cliquer sur le lien pour rejoindre le groupe privé, en répondant aux questions, parce que sinon, malheureusement, je serai obligée de refuser votre demande. 

−       Fateh : ‘Certains hôtels ont changé le revenue management par le revenue optimizing. Avez-vous un commentaire sur ça ? Personnellement, je pense que cette nouvelle appellation a lié le revenue management au cost control.’ 

Je n’ai jamais entendu le revenu optimizing. Je vais traduire un peu ce que tu dis. En fait, en revenue management, aujourd’hui, l’idée, c’est de ne traiter que le chiffre d’affaires. Le modèle historique du revenue management, c’est de ne s’occuper que du chiffre d’affaires. Il y a, depuis quelques années maintenant, beaucoup de personnes qui s’intéressent, en fait, à l’adéquation entre le chiffre d’affaires et les coûts. C’est un débat : faut-il intégrer un certain nombre de coûts dans la gestion du revenue management ? Au global, derrière ça, il y a vraiment l’idée d’avoir une vision plus holistique des revenus attendus d’un voyageur ou d’un client. Il y a aussi des notions marketing, qui en ce moment, sont accolées à ça. Là, je ne vous parle pas de location saisonnière, mais je parle plus de tourisme généralement. Il s’agit de ne pas se focaliser — ça devient un petit peu technique, mais c’est important de le partager — sur le filtre de la demande, sur le prix de la nuitée exigée. Je vous donne un exemple très concret. On pourrait tout à fait se dire : ‘Tel client qui a un prix négocié ne va payer que 45 euros la nuit. À cette période-là, la demande est forte, je peux vendre plus cher, donc je ne vais pas prendre ces réservations à 45 euros la nuit.’ On peut aussi se dire : ‘Ce client ne paie que 45 euros la nuit, mais j’ai remarqué que quand il vient dans mon hôtel à 45 euros la nuit, c’est quelqu’un qui va aussi réserver du room service, qui va se faire livrer une bouteille de champagne aux chambres, parce qu’il a un truc à célébrer. C’est quelqu’un qui ne va pas hésiter à aller dîner au restaurant avec sa femme, le soir, justement pour célébrer cet anniversaire de mariage.’ Et du coup, avoir une liste beaucoup plus holistique de ce que ce client rapporte permet, en fait, de changer le prisme de ses choix, et du coup, de prendre des décisions différentes. Parce qu’on a peut-être refusé ce client à 45 euros pour privilégier un client à 60 euros. Mais en fait, le client à 60 euros, lui, il ne va faire que 60 euros. Il va aller manger au flunch d’à côté, et on ne va plus le revoir. Donc ça, ce sont les nouvelles façons de penser dans le métier du revenue management, qui remettent un peu en question les fondamentaux. Évidemment, la base sera toujours la même : maximiser le chiffre d’affaires, c’est l’histoire du métier, ça ne changera pas. Mais ça peut permettre de donner un prisme nouveau aux prises de décisions qui sont faites dans notre métier. Je vous rassure, on touche à des sujets qui sont un peu plus avancés, donc si j’ai parlé japonais pour vous, rassurez-vous, ça ne va pas entraver votre capacité à bien faire du revenue management pour votre location saisonnière. Pour finir de répondre à ta question, Fateh, en fait, le truc, aussi, c’est qu’il y a des domaines d’activités sur lesquels — je m’en suis rendu compte quand j’ai commencé à créer J’affiche Complet et et à penser toutes les méthodes de revenue management pour la location saisonnière — on ne peut pas faire l’impasse des coûts et des charges. C’est le cas de la location saisonnière. Moi, j’ai été biberonné et bercé au revenue management, en affichage extérieur, en hôtellerie chez Club Med. En fait, on était très orienté chiffre d’affaires, parce qu’aussi, les équipes étaient extrêmement importantes. Il y avait des équipes de finance, de contrôle, de gestion, etc. En location saisonnière, je me suis tout de suite rendu compte qu’en fait, vous ne pouvez pas avoir cette perspective exclusivement basée sur le chiffre d’affaires, parce qu’on a un enjeu très important. Il y en a d’autres, mais c’est le plus fort, celui du ménage. C’est-à-dire que si ce coût du ménage, on ne le considère pas du tout dans cette analyse de notre bien global, en fait, on passe à côté de quelque chose de majeur pour la location saisonnière. Donc concrètement, pour répondre à ta question, revenue optimizing, je n’ai jamais entendu parler de ça, mais ça ne veut pas dire que c’est moins bon. En effet, intégrer les coûts à la notion de revenue management, ce sont des choses, qui, dans les grands groupes, peuvent poser question, que certains consultants en revenue management suggèrent ou questionnent. En tout cas, moi, l’expérience que j’ai de la location saisonnière, c’est que ça fait partie des domaines sur lesquels on ne peut pas nier un certain nombre de volets de coûts, notamment le coût du ménage. Parce qu’en fait, si on prend les bonnes décisions sans considérer ces aspects-là, on peut être amené à prendre les mauvaises décisions d’optimisation. Je ne m’attendais pas à faire une réponse aussi longue, mais j’espère avoir été transparente. N’hésitez pas à me dire s’il y a des choses qui ne sont pas claires. 

−       Yvon : ‘Je ne parviens pas à obtenir le bonus de bienvenue, justement.’ 

Il a été envoyé sur ton email. Si tu ne l’as pas reçu, n’hésite pas à m’envoyer un message Facebook en indiquant ton email. Je vais aller vérifier qu’il t’a bien été envoyé, et corriger ça si jamais tu ne l’as pas reçu. Mais en tout cas, c’est un email intitulé : votre bonus. Donc, n’hésite pas à regarder dans les spams, parce que ça arrive souvent qu’on me dise : ‘Je n’ai pas reçu’, et puis on cherche, et en fait, il est reçu. Mais ça peut arriver que ça n’ait pas fonctionné, donc n’hésite pas à m’alerter.

−       Romain : ‘Super, merci. Autre question : qu’est-ce que tu penses des outils comme Pricelabs ? Avantages ? Inconvénients ?’ 

J’ai fait une vidéo sur ça. Pareil, je ne me souviens plus du titre. C’est une vidéo sur l’automatisation. Je crois que j’ai intitulé ça : pourquoi on vous ment sur l’automatisation ? J’ai fait une vidéo complète sur ça. N’hésite pas à aller la regarder. C’est : ‘Pourquoi on vous ment sur l’automatisation ?’ Ça fait partie des vidéos les plus regardées, et je parle justement de mon avis sur ces outils-là : avantages, inconvénients, qu’est-ce que ça apporte, qu’est-ce qu’il faut en attendre, et qu’est-ce qu’on ne peut pas en attendre. 

−       Fateh : ‘Désolée. Je voulais dire ‘Profit Optimizing.’. 

Je comprends mieux. Du coup, profit optimizing, c’est l’optimisation du profit. On pourrait challenger cette terminologie en disant : ‘Est-ce que ce n’est pas le contrôle de gestion, finalement ?’ Je ne suis pas extrêmement expert du contrôle de gestion, mais c’est la question qui se pose. En tout cas, c’est toujours intéressant. Moi, je suis toujours hyper favorable à m’imprégner, à m’intéresser à ces nouvelles façons de repenser le métier de tout le monde. Tu as raison d’en parler. C’est vraiment intéressant. 

−       Bonjour Élise. Connais-tu une bonne conciergerie sur Rouen s’il te plaît ? 

Oui. Je veux bien que tu m’envoies par email helloatjaffichecomplet.com quelques mots sur ta situation, et je te répondrai avec plaisir sur les possibilités qui pourraient s’offrir à toi. Je recommande, si jamais vous êtes dans la même situation, des conciergeries avec qui on travaille, donc des conciergeries qui font du revenue management. D’ailleurs, j’ai aussi fait une vidéo que vous pouvez regarder si vous le souhaitez : comment bien choisir sa conciergerie de location saisonnière, où je vous donne toutes les billes pour vous aider à bien choisir une conciergerie de location saisonnière ? J’explique qu’il y a trois volets, en fait, pour bien choisir une conciergerie de location saisonnière. Le premier, c’est la partie opérationnelle. Donc, il faut que la conciergerie exécute parfaitement l’opérationnel métier. Le deuxième, c’est la commercialisation, et donc la commercialisation en ligne, et le contact client. Et le troisième, c’est le revenue management. Donc, nous, on travaille avec des conciergeries qui font du revenue management, puisque justement, elles nous embauchent pour faire la prise en charge du revenue management, l’optimisation des biens. Donc, c’est aussi pour ça que je me permets de partager avec les personnes qui sont en recherche les noms de ces conciergeries-là, parce que ce sont des conciergeries de très bonne qualité, que je recommanderais à ma sœur, à mes parents. Voilà. 

Je ne vois plus de questions. J’espère que cette vidéo aura pu vous aider, qu’elle aura pu aussi vous éclairer sur ces sujets-là. Elle recouvre des réalités tout à fait simples et basiques. Je trouve que c’est important de rappeler ça. Laissons tomber tous les mots en anglais compliqués, parce que derrière ça, finalement, il y a une méthodologie simple et des choses tout à fait accessibles. C’est l’objectif de cette chaîne J’affiche Complet, qui a pour but de partager, de vulgariser, et de vous permettre d’accéder à tout ça. N’hésitez pas à vous abonner, et moi je vous dis à demain pour la prochaine vidéo. Je fais une vidéo du dimanche au jeudi, tous les jours, sauf quelques imprévus, mais tous les jours, une vidéo pour nous aider dans ce sens-là. À demain. 

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