Voici la transcription de la vidéo :
Bonjour à tous et bienvenue sur la chaîne de J’affiche Complet. Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour cette nouvelle vidéo YouTube, qui est sur un format un petit peu différent de d’habitude. Aujourd’hui, nous allons parler de AIRDNA et de trois pépites d’AIRDNA que j’ai envie de partager avec vous. Pour cela, je suis obligée de vous montrer l’écran d’AIRDNA et donc de ne pas être seulement en vidéo.
Ces trois pépites d’AIRDNA que je voulais partager avec vous, ce sont des éléments que nous utilisons au quotidien pour travailler en tant que revenue managers. Parmi ces trois pépites, il y a deux nouveautés qui ont été mises en place avec le changement d’AIRDNA qui a eu lieu il y a maintenant quelques mois, et un autre élément qui existait déjà mais qui a été un petit peu remastérisé. C’est sous, on va dire, la même forme que ce qui existait avant, mais que j’ai vraiment envie de partager avec vous parce que c’est quelque chose que j’utilise au quotidien et que je trouve vraiment intéressant et facilement utilisable pour vous, sur les villes où vous avez vos biens.
Aujourd’hui, on va prendre en exemple la ville de Montpellier. Pourquoi Montpellier ? Tout simplement parce que je suis originaire de cette ville, et j’ai choisi de la regarder pour ne pas faire de choix particulier.
Cette première pépite, c’est un changement qui a été fait plutôt sur le visuel et ça concerne plusieurs graphes. Nous allons d’abord regarder le graphe occupancy, c’est-à-dire le taux d’occupation. Il y a le même graphe sur la partie rate pour les prix et le revenu, et même je crois qu’on l’a pour le RevPAR. Cette vision, c’est les graphes empilés, je ne sais pas si c’est exactement le bon terme, mais cela permet vraiment d’avoir une vision sur les trois jusqu’aux cinq dernières années en ayant les courbes de prix les unes par-dessus les autres. C’est beaucoup plus visuel que ce qu’il y avait avant.
Vous allez sur l’élément occupancy pour le taux d’occupation ici, vous laissez bien cette question et vous choisissez les trois ou les cinq dernières années sur le pré-COVID. Alors, sur ces dernières années, cela donne ça. Je trouve que ça commence à faire beaucoup, un petit peu trop chargé, donc nous, au quotidien, on utilise plutôt les trois dernières années.
Avant, en fait, ce qui change, c’est qu’on avait ce graphe comme ça, avec le taux d’occupation, mais on avait 2021 jusqu’à 2024 ici, tous les uns à la suite des autres. Il fallait vraiment, pour finalement comparer un mois à l’autre, voir bouger sur son écran, ce qui était quand même moins pratique et beaucoup moins intuitif. Là, on voit vraiment d’un seul coup d’œil la fluctuation des taux d’occupation de mois en mois et de voir en fait, d’année en année, finalement où est-ce qu’on a été au-dessus ou en dessous. Par exemple, pour le mois d’août, on voit que, à Montpellier, en 2021, c’était le meilleur mois en termes de remplissage. 2022 était en deuxième position, et finalement 2023 a été bien moins bon que les deux précédentes années.
Si on regarde aussi par exemple ce début d’année, on voit que le début de l’année 2024 a aussi été moins bon que 2023 et 2022, mis à part sur le mois de mars. Donc, on voit que c’est un schéma qui est en train de se répéter de mois en mois. On a exactement le même type de graphe pour les rates, et c’est hyper intéressant de cumuler les deux.
Je ne peux pas vous montrer sur mon écran le graphe des taux d’occupation à côté du graphe du prix moyen, mais c’est clairement ce qu’on fait dans notre travail d’audit et de création de stratégie initiale. Si vous prenez les rates, vous gardez la première question encore une fois, et vous mettez sur les trois ou les cinq dernières années comme vous préférez. On voit exactement la même chose. Tout à l’heure, on disait que 2021 était l’année la plus remplie, et finalement, ce n’est pas forcément l’année où on a vendu le plus cher. Quand est-ce qu’on a vendu le plus cher ? C’est finalement en 2023, là où on a été le moins remplis. Finalement, le dernier en termes de prix, c’était 2022 où on a vendu un peu plus que 2023, mais qu’on a vendu moins cher. Cela permet vraiment d’en tirer des conclusions.
On voit aussi qu’au début de l’année 2024, elle a été plus chère que le début de l’année 2022 et que le début de l’année 2023. Après, pour être vraiment sûr et se dire, ok, on voit ces taux d’occupation, on voit ces prix moyens, mais finalement, est-ce qu’on a gagné plus de revenus ?
Là, on va sur le graphe du revenu, on garde toujours la première question, et encore une fois, on se met sur les trois dernières années. Là, on peut commencer à en tirer des conclusions. Finalement, on voit que ce qui sort gagnant pour le mois d’août, c’est notre année 2021 où on a vendu à la fois plus cher, légèrement plus de nuitées, mais légèrement moins cher que 2023. Finalement, on cherche un meilleur revenu de 1,9 K EUR. Entre 2022 et 2023, on a vendu plus de nuitées qu’en 2023 mais moins cher, et en 2023, on a vendu moins de nuitées mais plus cher que 2022.
Si on regarde le début de l’année 2024, il n’y a pas forcément de par contre, on voit que nous avons été légèrement moins bons, mais cela reste pas autant d’écart finalement que sur l’été en 2024 par rapport à 2023, dû au fait d’avoir vendu plus cher. Sur le mois de février, c’est 2024 qui a remporté, mais on est presque identique par rapport à 2022. Ce n’est pas hyper flagrant. Le mois de mars, par contre, est quand même sorti du lot en ayant vendu plus cher, et le mois d’avril se retrouve aussi plutôt identique par rapport à 2023.
Parfois, il peut aussi être intéressant de vendre moins de nuitées mais plus cher. Tout dépend aussi de ce qu’on recherche. Le mieux étant d’aller chercher un équilibre entre les deux, et ça, c’est à tester de semaine en semaine lors que l’on applique nos prix. Voilà les graphes que je voulais absolument partager avec vous. Je trouve qu’ils sont hyper intéressants et beaucoup plus intuitifs à regarder, et pour prendre des décisions, c’est quand même beaucoup plus rapide, simple et visuel que le format qui existait précédemment.
L’autre graphique que je voulais vous montrer est également une nouveauté. C’est un graphique de durée moyenne de séjour. Ce graphique se retrouve dans occupancy. Par contre, là, il faut changer de question et prendre How long are guests staying pour savoir combien de temps restent les clients dans les biens. Là, on peut aussi mettre sur les trois dernières années, mais cela a un peu moins d’intérêt puisque finalement, d’une année à une autre, les durées moyennes de séjour ne changent pas tant que ça.
On voit des fluctuations, mais on est à la virgule près. Je trouve que cela peut être plus embrouillant qu’autre chose, donc je reste plutôt, de manière générale, sur les 12 derniers mois. Cela permet aussi de manière assez visuelle de voir qu’en fonction des mois, la durée moyenne de séjour n’est pas la même, ce qui est complètement logique. Mais ça permet vraiment de le voir finalement en image. Sans beaucoup de surprise, nous avons notre mois d’août qui ressort avec la durée moyenne de séjour la plus longue, de quatre nuitées. Là, on est sur l’ensemble des typologies de biens confondues.
On peut aussi aller chercher des données vraiment par typologie de bien, mais là, je reste assez généraliste. La plus basse durée moyenne de séjour est de 3,4 nuits sur novembre, décembre, février et mars. Finalement, elle ne fluctue pas tant que ça, cette durée moyenne de séjour, et ici, on est vraiment sur ce qui a été réservé dans le passé. Qu’est-ce qui a été réservé en moyenne comme durée moyenne de séjour ? Cela peut nous permettre de prendre aussi des décisions et de savoir au niveau du ménage quels vont être les rotations de ménage d’un point de vue opérationnel.
Attention à ne pas confondre avec tout en haut du graphique, cette partie qui retrace les conditions de réservation des annonces. C’est aussi un graphe qui est hyper intéressant et que j’aime beaucoup utiliser. On retrouve les conditions d’annulation, mais on ne va pas forcément en parler aujourd’hui, et on retrouve les durées minimum de séjour sur les annonces. C’est pour cela qu’il ne faut pas le confondre avec le graphe que l’on vient de voir. Ici, c’est comment sont paramétrées les annonces, ce n’est pas ce qui a été réservé
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Ici, on est vraiment sur ce qui a été réservé dans le passé, ce sont les données qui ont été extraites par AIRDNA des séjours passés. Ici, on est vraiment sur comment sont paramétrées les annonces, mais pas forcément ce qui a été réservé. On voit que finalement, la durée moyenne de séjour qu’on a vue dans les historiques des ventes est sur du 3,5 à 4 nuitées en moyenne, alors que finalement, plus de 50 % des annonces sont paramétrées entre une et deux nuits minimum.
On voit qu’il n’y a pas forcément de corrélation entre les deux. Il y en a une quand même puisque plus on est sur une durée minimum de séjour basse, plus on est visible, plus l’algorithme nous fait ressortir, et donc plus on a de chances d’être réservés. Après, d’être réservés pour toute durée de séjour, ce n’est pas forcément si on se met à un minimum d’une ou deux nuits que l’on va avoir des réservations d’une ou deux nuits.
Nous, on le voit au quotidien très régulièrement sur le court terme, c’est-à-dire vraiment la semaine en cours. On passe un minimum d’une nuit pour être le moins restrictifs possible et libérer tous les trous restant à la vente. En fin de compte, on se dit que de toute façon, on est en dernière minute, il vaut mieux vendre en une nuit que de ne rien vendre. C’est pour ça qu’on le fait, mais finalement, on se rend compte qu’on n’a pas tant que ça de réservations en une nuit.
Mais tout simplement, cela fait booster l’algorithme et ça nous fait remonter dans les résultats de recherche, du fait d’être moins restrictif sur nos durées de séjour.
Le dernier élément que je voulais partager avec vous, qui n’est pas du tout une nouveauté, c’est le RevPAR jour par jour. Vous pouvez avoir accès à cet écran sur la partie RevPAR. Vous avez aussi la possibilité de regarder en cumulé sur les trois ou cinq dernières années. Désolé, cela a mis un peu de temps à charger. Vous avez aussi la donnée, cela peut être intéressant, mais j’aime beaucoup regarder cet écran qui nous permet vraiment d’avoir la donnée jour par jour. C’est What time of year had the highest RevPAR ?
Ici, cela n’a pas vraiment changé par rapport à avant. C’est juste que cela a été remastérisé. On n’avait pas exactement les mêmes couleurs, etc., mais je trouve cela hyper intéressant de vous le montrer. Cela peut vraiment vous aider aussi à créer votre stratégie tarifaire. Nous, c’est clairement une fenêtre, un écran que l’on regarde pour créer les stratégies. Car là, d’un simple coup d’œil, on arrive à se rendre compte quels sont les moments forts.
Plus on est bleu foncé, plus le RevPAR est haut. Cela permet d’un seul coup d’œil d’identifier les périodes fortes. Là, on voit que c’est juillet-août sans beaucoup de surprises. Les périodes faibles, ce sont celles qui sont les plus grises : janvier, février, mars, octobre, novembre. Entre les deux, qu’est-ce qu’on retrouve finalement ? Tous les weekends. Cela permet vraiment d’avoir quelque chose de visuel pour nous dire que, par exemple, les weekends ressortent. On voit aussi les ponts qui ressortent.
On a aussi des événements. Par exemple, moi, je sais très bien que, ici, sur le pont de l’Ascension, c’est un très gros événement qui a lieu à Montpellier : c’est le FIZ, un événement de sport extrême qui rassemble énormément de monde. Cela, cumulée avec l’Ascension, fait bouger la zone. On voit clairement que cela nous fait réfléchir. Quand on crée la stratégie, on se dit : « Ouh là là, il faut aller regarder ce qui s’est passé l’année dernière et qu’est-ce que nous allons mettre en place cette année. »
Peut-être que c’était un événement ponctuel et on ne pourra pas le remettre en place comme la Coupe du Monde de Rugby qui a, par exemple, eu lieu à Paris, à Marseille ou dans d’autres villes. On voit finalement notre mois de septembre et notre mois d’octobre qui vont avoir des jours ou des semaines beaucoup plus fortes que d’autres, mais on ne pourra pas les réimpacter l’année suivante puisque cet événement n’aura pas lieu. En revanche, tout ce qui est ponts, événements récurrents, vacances récurrentes, il faut toujours les prendre en compte pour pouvoir les impacter l’année suivante.
C’est un écran que j’aime beaucoup utiliser et qui nous permet aussi de savoir, finalement, sur un mois, par exemple en juin, comment les weekends se comportent. Ils sont plus colorés et à combien il faut les majorer par rapport à la semaine. Par exemple, si je prends cette semaine au hasard, nous sommes entre 90 et 89 EUR de RevPAR.
Je ne sais pas pourquoi mon compte s’est mis en dollars, bref, c’est pas grave, c’est la même chose. On voit que les weekends sont sur du 93, donc finalement, il n’y a pas tant de hausse de RevPAR. On est sur l’histoire de 4-5 EUR de différence, mais on peut toujours aller mettre une petite majoration de 5 % sur les weekends. Finalement, j’ai presque envie de dire que cela peut démentir certaines croyances de dire que le mois de juin est super fort. Oui, c’est une bonne période, on se rapproche de la haute saison, mais finalement, on n’est pas si fort que ça.
Sur un mois de juin, nous avons nos weekends qui se détachent, mais ils se détachent de peu par rapport à la semaine, contrairement au cœur de l’été. On voit que dans l’été, là on est sur du 100-110, mais si on se met par exemple sur les très bonnes semaines ici, on est sur du 108-112. Finalement, on voit que les meilleures semaines du mois d’août, autour du 15 août, ont 10 EUR d’écart en RevPAR par rapport au mois de juillet. Ce n’est pas tant que ça. Cela signifie que finalement, les bonnes semaines du mois d’août, on peut les majorer de 5-10 %, mais cela ne sert à rien d’aller mettre 50 % de majoration sur cette période-là, on sera beaucoup trop cher.
On voit aussi, par exemple, que nos premiers weekends de septembre restent assez forts, mais pas grand-chose, un peu plus forts que, par exemple, cette fin de mois de septembre. On a tous nos samedis d’avril aussi, qui ressortent et qui sont plus forts finalement que les vendredis soirs, qui sont normalement censés fonctionner de la même manière.
Voilà pour la vidéo d’aujourd’hui. J’espère que cela vous aura plu. J’espère qu’en vous montrant tous ces écrans, vous allez pouvoir les appliquer maintenant dans la création de vos stratégies. Je vous souhaite à tous une très bonne journée. N’hésitez pas à nous laisser des commentaires si vous avez des questions ou si vous souhaitez que l’on fasse des vidéos sur des écrans particuliers d’AIRDNA. N’hésitez pas, je vous dis à bientôt. Au revoir.