⭐ Gestionnaire hébergement saisonnier : je suis noyé de travail comment s’en sortir ?
⭐ Abonnez-vous à cette chaine et 🔔 cliquez sur la cloche 🔔 pour ne plus vous dire : « c’était quoi déjà la chaine qui donnait des bonnes idées sur les prix ? » https://bit.ly/2OLq0lx
💯 Ressources pour vous 💯
🏠 Ces sujet vous intéressent et vous souhaitez voir comment J’affiche Complet peut vous aider ? Parlons-en ensemble : https://bit.ly/3qXBhk3
🌎 Rejoignez notre groupe Facebook gratuit « Prix et Maximisation du chiffre d’affaires » : https://bit.ly/3fDgFpL
💲Bonus offert des 6 erreurs à ne pas faire quand vous faites vos prix (il est envoyé lorsque vous intégrez notre groupe Facebook) : https://bit.ly/3fDgFpL
► Pour ne rien rater des idées que je partage & augmenter vos revenus :
♦️ Site : www.jaffichecomplet.com
♦️ Instagram : https://bit.ly/2URYNgW
♦️ Linkedin Elise : https://bit.ly/3m26JIs
Autoriser l’affichage de votre nom sur streamyard pour laisser un commentaire : https://streamyard.com/facebook
#jaffichecomplet #loueursaisonnier #revenuemanagement #pricing #prix #immobilier #locationsaisonniere #airdna #gite #maisondhotes #rentabilite #eliseripoche #souslocation
Bonjour et bienvenue sur la chaîne « J’affiche Complet », la chaîne qui aide les loueurs saisonniers et les gestionnaires d’hébergement saisonniers à devenir des entrepreneurs sereins et ultra-rentables. Aujourd’hui, on va parler de quelque chose que j’ai beaucoup entendu : une surcharge de travail, le fait d’être noyé de travail en tant que gestionnaire d’hébergement saisonnier, donc soit une conciergerie, soit un sous-loueur professionnel, soit une agence immobilière qui gère un certain nombre de biens. Le point commun, c’est qu’en fait, on a énormément de choses à faire, et ça, c’est vraiment important. Je vais vous partager aujourd’hui des clés pour pouvoir survivre dans cette situation-là. Étant moi-même chef d’entreprise, je me sens assez proche de ce genre de problématique. Je vais vous partager ce que je mets en place pour ne pas faire de burnout — je pense qu’il faut se dire les mots tels qu’ils sont — et vraiment réussir à avoir une vie professionnelle qui vous satisfait. Parce que le problème, quand on a trop de choses à faire, c’est qu’il arrive un stade où on est frustré, parce qu’on a l’impression de ne rien maîtriser, de ne rien réussir à faire dans les temps, et c’est extrêmement frustrant.
On est en Live, comme toujours, vous le savez, le mardi à midi et le jeudi à midi. Si vous me rejoignez en Live, n’hésitez pas à me saluer. C’est toujours un plaisir d’être ensemble, de répondre à vos questions, de pouvoir discuter de tous ces sujets-là. Donc, n’hésitez pas à me saluer. Vous pouvez suivre les Lives, soit depuis la chaîne YouTube J’affiche Complet, en cliquant sur « s’abonner » avec la cloche pour pouvoir être alerté quand j’arrive en Live, soit sur notre groupe Facebook. C’est un groupe qui réunit les loueurs saisonniers qui ont envie d’être sereins et ultra-rentables. Il s’appelle location saisonnière prix et maximisation du chiffre d’affaires. Quand vous le rejoignez, vous recevez un bonus gratuit : les six erreurs à ne pas faire quand vous faites vos prix. Donc, n’hésitez pas à vous inscrire. Le lien est dans les commentaires. Et puis maintenant, je fais aussi les Lives depuis Instagram, le compte Facebook d’Instagram. Donc pareil, n’hésitez pas à nous suivre sur Instagram.
Je vois que Mélanie est déjà là avec nous.
– Bonjour Mélanie. Bienvenue.
Marie nous suis aussi.
– Merci, Marie, depuis Facebook.
Maxime aussi.
– Bonjour. Comment vas-tu ?
J’espère que vous allez tous bien. On a beaucoup de monde qui nous rejoint aussi depuis Instagram : Loast, gîte familial de vacances, Sabrina immo, Guillaume. Bienvenue tout le monde.
– Bienvenue Nicolas. J’espère que tu vas bien.
– Petit prince marron, bienvenue aussi à toi.
Sur ce sujet d’avoir trop de choses à faire, premièrement, ce que je voudrais vous dire, c’est qu’en fait, vous n’êtes pas seul. Ce n’est pas vous le problème. Ce n’est pas que vous êtes mal organisé, ce n’est pas que vous ne savez pas gérer une entreprise, ce n’est pas que ça ne va pas bien pour vous, parce que c’est vous. Déjà, on oublie tout ça. Ce n’est pas vous le problème. Chez J’affiche Complet, on travaille avec beaucoup de dirigeants de conciergerie, sous-loueurs professionnels, et je peux vous dire que c’est un des points ultra-communs entre l’ensemble des dirigeants avec qui on travaille, ou avec qui on échange, qui sont pour nous des prospects, par exemple, qui s’intéressent à ce qu’on fait. C’est un énorme point commun, cette surcharge de travail.
Et concrètement, de quoi il s’agit ? C’est parce qu’on doit d’une part répondre aux voyageurs, d’autre part répondre aux propriétaires qui évidemment, ont des questions à nous poser par rapport aux appartements. Donc ça, ce n’est pas le cas pour les sous-loueurs. Pour les conciergeries, c’est le cas. Donc, répondre aux questions des voyageurs en amont, répondre aux questions des voyageurs une fois qu’ils sont présents dans l’appartement, répondre aux propriétaires qui ont des questions, des exigences, des attentes, s’occuper de la partie terrain, c’est-à-dire des arrivées et des départs, ou en tout cas, s’assurer qu’il y a une boîte à clés, s’occuper du ménage soi-même, ou coordonner l’équipe pour s’assurer que tout le monde est là, au bon endroit, au bon moment. Et ça, ce n’est qu’une partie du travail. Parce qu’il y a aussi toute la partie commercialisation : s’assurer qu’on a de bonnes annonces qui fonctionnent, un channel manager qui fait le travail, suivre les ventes, faire fluctuer les prix pour pouvoir faire du revenue management, et maximiser la performance pour l’ensemble des propriétaires. Voilà. Tout s’accumule, et à un moment donné, on se retrouve à faire les prix à 23 h 30 le vendredi soir, parce qu’on n’a pas eu le temps : on a géré une fuite d’eau, un problème dans la douche, un voyageur mécontent, et le propriétaire du mois dernier qui ne comprend pas que tel ou tel truc n’est pas comme il voudrait. C’est un ensemble énorme de choses à gérer.
Donc, par rapport à ça, je me suis moi-même posé la question, pour ne rien vous cacher. Parce que c’est vrai que cette année, pour J’affiche Complet, ça a été — je touche du bois, je préfère ce genre de problème — très sport. J’ai eu la chance d’être accompagnée d’une équipe brillante, super engagée. Vraiment, je les aime tous d’amour. J’ai vraiment eu cette chance. Chez J’affiche Complet, sur la partie prestations de service, on est passé de cinq clients en début d’année, et là, on va clore l’année avec une trentaine de clients. Donc, le bilan a été positif. On est content, et on a cette chance que vous nous fassiez confiance. On se sent vraiment très chanceux. Mais c’est vrai que ça a été hardcore en termes de charge de travail, pour pouvoir satisfaire l’ensemble de la demande. Et je me suis dit : « Est-ce qu’il n’y a pas des astuces que j’ai mises en place pour essayer de survivre dans tout ça ? » C’est vrai que j’ai une capacité de charge de travail énorme, comme vous tous. On a tous eu ça. Quand on devient entrepreneur, il y a un moment donné, on a une capacité de travail qui se développe. C’est indéniable. Mais j’ai quand même trouvé astuces, et je me suis dit : « Tiens, ça pourrait être intéressant de les partager ».
La première chose que j’ai trouvé intéressante à mener comme réflexion, justement, dans les moments les plus sombres de l’activité, pas parce que ça se passait mal, mais parce que vraiment, je travaillais beaucoup, et je ne dormais vraiment pas beaucoup. Franchement, ce serait mentir de dire que j’ai fait ça les doigts dans le nez. En termes d’énergie, il y a eu des moments très durs. Et du coup, qu’est-ce qui m’a aidé à sortir un peu la tête de l’eau, au-delà du support de mon équipe ? Qu’est-ce qui m’a aidé aussi à me dire : « Je vois plus clair dans tout ça. » ?
La première chose que j’ai trouvé intéressante, c’est d’avoir une vision précise de mon organisation. En fait, de me rendre compte de : « Quelle serait l’organisation à terme » dans une perspective où la société se développe. Je me dis que dans une perspective où la société se développe, on a une personne en charge de la finance, du marketing, de la partie commerciale, une personne en charge de la partie métier, donc chez nous, c’est le revenue management. Pour une conciergerie, ça peut être totalement différent. Les conciergeries, elles sont parfois organisées avec des city managers sur le terrain, et puis il y a une ou deux personnes en service support. Il y a d’autres conciergeries qui vont, par exemple, sous-traiter à l’extérieur la partie communication-voyageur, et qui veulent garder un peu plus en support. Toutes les organisations sont possibles et valables. Mais ce qui fait la différence, c’est de savoir où vous voulez aller. Si vous vous dites : « Si demain, je multiplie par dix le nombre de sociétés, le nombre d’appartements que je gère, ce sera quoi l’organisation ? Aujourd’hui, j’en ai dix. Demain, j’en ai 100. Le jour d’après, j’en ai 200. C’est quoi l’organisation ? ». Si jamais, évidemment, ce sont vos ambitions. C’est évidemment selon le projet de chacun. Si votre projet, c’est d’avoir une conciergerie qui a une quarantaine d’appartements, le point est le même : aujourd’hui, j’en ai cinq ; demain j’en veux 40, c’est quoi, l’organisation, pour que 40, c’est possible ? Est-ce que 40, c’est possible, si je suis le seul à continuer à faire le message-voyageurs, l’ensemble du ménage tout seul, et l’optimisation en ligne ? Il est possible que non. Et pas parce que vous ne fonctionnez pas bien, mais simplement parce que vous êtes humain. À un moment donné, vous avez besoin de sommeil. Et ça, c’est quand même plutôt sain comme perspective. Donc, avoir une vision de l’organisation interne, pour moi, ça permet d’avoir de façon induite une sorte de feuille de route. Et ça amènera à l’étape numéro 3 que je vais vous partager, qui est aussi importante.
Concrètement, chez J’affiche Complet, je me suis dit : « Moi, aujourd’hui, je prends en charge la direction de l’entreprise, mais aussi, je suis un peu le responsable commercial. C’est moi qui m’occupe de faire les rendez-vous commerciaux. Je suis un peu le responsable marketing : c’est moi qui m’occupe de la partie réseaux sociaux. Et puis, je suis aussi responsable du revenue management, parce que c’est moi qui manage l’équipe des revenus managers. Et puis, par ailleurs, il y a Claire, dans l’entreprise, qui est arrivée en tant que chef de projet, et qui est maintenant responsable RH, responsable finances, et responsable data business intelligence.
Donc, le fait d’avoir une vision très claire comme ça, c’est tout de suite hyper limpide. On se dit : « Je vois où je vais. » Et on comprend les perspectives à mettre en place : là où je dois être, là où je ne dois pas être. En fait, une fois qu’on a quadrillé les choses comme ça, on se dit aussi : « Qu’est-ce que je veux faire ? Responsable commercial, est-ce que c’est un truc qui m’éclate ? Est-ce que je suis bien sur cette mission-là, ou pas ? Sinon, si ce n’est pas mon kif, et en plus, je ne suis peut-être pas hyper forte pour ça, je vais peut-être trouver quelqu’un qui va m’accompagner sur ça, qui va intégrer mon équipe à ce propos-là, en salarié ou indépendante. » Sur tous les métiers, on n’a pas forcément les moyens de recruter des salariés au début.
Donc, voilà. Premièrement, se poser dans l’adversité, c’est encore mieux, parce que ça donne de l’espoir, et l’espoir, c’est ça qui nous fait tenir. Donc, se poser, et se dire : « Mon organisation à terme, c’est quoi ? Et moi, aujourd’hui, je remplis quoi comme rôle à l’intérieur de mon entreprise ? » L’avantage, c’est que ça a le mérite de vous remettre en posture de chef d’entreprise. Ce n’est pas mauvais d’exécuter. Moi, j’exécute des millions de trucs, et j’adore ça. J’adore faire du revenue management, j’adore faire tout ça. Mais à un moment donné, vous ne pouvez pas tout bien faire. Donc, il faut savoir où vous pensez que votre place est, et c’est à vous de décider ça. Ça, c’est le premier truc.
Le deuxième truc qui a été une clé capitale pour ma façon de percevoir les choses. J’arrive à un stade où j’ai une charge de travail qui est parfois impossible à contenir en une seule journée. Mais je pense que c’est votre cas aussi. On est tous là. Et je ne vous parle même pas de toutes les idées créatives qu’on a quand on est chef d’entreprise, où on se dit : « Il faudrait que je fasse ça. » Moi, je vous parle vraiment des urgences, le socle de ce qui doit être délivré. Et récemment, en fait — et j’en parlais avec l’équipe pendant un morning meeting, parce qu’on se fait un morning meeting tous les matins — je me suis rendue compte que du coup, je faisais les arbitrages et j’ai regretté. Je me suis dit : « C’est quoi la priorité ? » Il y a plusieurs pôles de choses qui me prennent du temps : réaliser tout le travail, et les attendus pour nos clients actuels, premièrement. Deuxièmement, réaliser les rendez-vous, et le travail pour accueillir les nouveaux clients dans notre service. Troisièmement, tout ce qui est lié aux réseaux sociaux : la présence en ligne, newsletters, présence sur LinkedIn, et plein d’autres trucs. Mais du coup, je me suis dit sur ça, quand j’ai à choisir entre réaliser une tâche pour un client historique qui est avec nous depuis plusieurs semaines, ou travailler pour l’intégration rapide d’un nouveau client, ou faire la newsletter pour la semaine d’après, qu’est-ce que je fais ? C’est quoi, la priorité ? Et le problème, c’est que si vous ne savez pas quelles sont vos priorités dans l’entreprise, vous allez faire des choix dans l’urgence. Et les choix dans l’urgence sont les pires, parce que ce sont les choix sur lesquels on n’est pas à l’aise, et sur lesquels on crée de la charge mentale. Parce que comme on n’est pas serein avec le choix qu’on a fait, on se dit : « Je n’ai pas fait ça. » En fait, c’est un choix de : « Tu préfères. » Vous connaissez le jeu : « tu préfères » ? C’est un jeu horrible ! « Tu préfères avoir des dents en mousse ou une jambe en bois » Et bien, c’est un peu ça. Faites le jeu : « tu préfères », avec l’ensemble de vos enjeux. Est-ce que je préfère avoir un voyageur qui patiente un peu, ou un propriétaire qui patiente un peu ? Est-ce que je préfère avoir la gestion d’une fuite d’eau qui tarde un peu, ou avoir ma présence en ligne qui tarde un peu. Essayez de faire cet exercice-là. En fait, ça va laisser sortir votre vision de chef d’entreprise. Ça va laisser transparaître vos priorités. Encore une fois, il n’y a aucun jugement de valeur. C’est-à-dire que c’est vous qui voyez vos priorités pour la gestion de votre entreprise, ce qui vous semble être le mieux. Et en fait, après ça, vous allez pouvoir déterminer des priorités.
Donc moi, quand j’ai fait cet exercice, je me suis dit : « Élise, c’est quoi ta priorité numéro un ? » Et bien moi, ma priorité numéro une, c’est que nos clients, qui nous font confiance, qui ont signé avec nous, et qui travaillent avec nous parfois depuis de nombreux mois, c’est eux la priorité chez J’affiche Complet. C’est vraiment de les soigner, de les bichonner, de continuer de produire au quotidien la meilleure qualité de service, la meilleure réactivité, le meilleur engagement. Voilà. Ça, c’est ma priorité numéro un. Et en fait, à partir du moment où je me suis dit ça, et bien j’étais beaucoup plus à l’aise avec ce à quoi je devais renoncer. Je me suis dit : « Oui, il y a peut-être un nouveau client qui va intégrer notre service, mais je vais lui demander si on peut décaler le rendez-vous. » Et en fait, ça ne m’a pas créé de charge mentale, parce que du coup, j’étais à l’aise avec ça. Ça m’a quand même fait un peu chié, j’avoue, quand j’ai dû dire : « Je suis désolée, on va devoir décaler le rendez-vous », mais je me sentais confiante, parce que je savais que si jamais ça tiquait un peu, je saurais lui expliquer. Et je saurais lui expliquer avec quelque chose qui me tient à cœur, qui est en adéquation avec nos valeurs, et qui lui montre aussi que quand lui, il intégrera nos services, il sera notre priorité. Donc pour moi, chez J’affiche Complet, notre priorité numéro une, c’est nos clients actuels. Notre priorité numéro deux, c’est l’intégration de nouveaux clients. Notre priorité numéro trois, c’est la présence en ligne. Par exemple, ce mois-ci, je n’ai pas posté sur LinkedIn depuis plusieurs semaines. De la même façon, vous l’avez peut-être remarqué si vous suivez J’affiche Complet de façon assidue, je n’ai pas pu publier de newsletters depuis je pense presque un mois. Et je l’assume. Je le regrette, je trouve que ce n’est pas idéal, mais je l’assume. Parce que je me dis : « On bichonne nos clients actuels chez nous. » Et s’il y a un arbitrage à faire, on le fait avec les valeurs qui semblent importantes. Voilà. Donc ça, c’est le deuxième point que je voulais vous partager. Faites l’exercice si vous voulez. Racontez-moi ce que ça a donné pour vous. Quelles sont les priorités à déterminer dans votre entreprise ? Et est-ce que ça vous a rendu plus serein pour faire les arbitrages au quotidien de : « qu’est-ce que je vais faire ? » ; « Tiens, là, j’ai une heure. J’ai ça, ça, et ça que je dois faire. Qu’est-ce que je mets en premier ? » ? Faites l’exercice, et dites-moi. J’ai vraiment hâte de lire vos retours par rapport à ça.
Et le dernier élément qui est un peu bateau, mais en fait, ça change tellement la vie : déléguer, mais déléguer avant d’être emprisonné, en fait. Parce que j’ai eu, à un moment, ce truc-là, et je voudrais vous éviter de l’avoir. Et ce n’est même pas parce que nous, on prend en charge le revenue management, parce qu’évidemment, ça, de toute façon, vous le voyez sur la chaîne tout le temps. Mais là, je vous parle vraiment avec les trucs que j’ai vraiment vécus, c’est-à-dire que quand on a une surcharge de travail, moi, ça a été le cas, en fait, début 2021, où je n’avais pas encore recruté, notamment Jules, qui est maintenant en CDI dans l’équipe, et Edwina aussi. On travaillait avec d’autres personnes avant, mais Jules est maintenant en CDI. Bref. Ce que je veux vous dire par là, c’est que début 2021, je me suis retrouvée, à un moment donné, à être quasiment seule, en fait, pour travailler. Et c’était extrêmement dur. C’était vraiment extrêmement dur. Et du coup, la charge de travail augmente, augmente, et augmente. La pression augmente, et si vous n’avez pas le truc de vous dire : « Là, je sens que je pars dans un truc infernal », il y a un stade où ça devient extrêmement dur de déléguer. En fait, il faut déléguer avant d’arriver au bout du rouleau. Il faut déléguer avant que vous ayez l’eau par-dessus la tête. Pourquoi je vous dis ça ? Parce qu’en fait, il y a un stade où même le temps à consacrer au fait de transmettre ne serait ce qu’une petite tâche à quelqu’un va vous sembler tellement insurmontable, parce que vous êtes ras la gorge. Vous allez être vraiment ras la gorge si vous vous laissez aller dans cette direction-là. Il arrive un stade où en fait, on est tellement surmené que le peu d’énergie mentale et physique que demande le fait d’aller déléguer une partie, ça va vous sembler insurmontable, parce que vous avez zéro temps. Vous n’avez même pas le temps de tout faire, et vous laissez traîner des trucs. Et surtout, vous n’avez plus de jus. À un moment donné, il n’y a plus de jus. Donc, voilà. Ce point-là, savoir déléguer quand on sent que ça va arriver, mais qu’on n’est pas encore au bout du rouleau, c’est vraiment important. C’est vraiment, vraiment, vraiment super important.
Donc, les trois choses que je voulais vous dire, c’est vraiment de voir votre organisation à terme, vous dire : « Qu’est-ce que je fais dans l’entreprise ? » Le deuxième point, et vous vous placez en place de chef d’entreprise, c’est vous demander : « Qu’est-ce qui est la priorité ? » Et le troisième point, c’est vous assurer que vous déléguez suffisamment vite pour éviter de vous emmener au bout du rouleau. Et d’ailleurs, comme je vous disais, le point numéro, c’est savoir : « Moi, je fais responsable marketing, responsable commercial, responsable revenue management, et dirigeant de l’entreprise. » Ça vous aide à quadriller, à se dire : « Le marketing, je déteste, et en plus, je pense que je ne le fais pas hyper bien. Tiens, si j’allais surfer sur internet pour chercher un Community Manager ? » En ayant quadrillé, c’est beaucoup plus facile de se poser la question : « Où est mon kif ? Où est-ce que je suis bien ? Où est-ce que je suis à ma place ? Où est-ce que je suis bon ? »
Ce à quoi je voulais terminer cette vidéo, ça va être un peu : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais. » Mais je voulais quand même vous le dire, parce que je parle toujours avec le cœur dans mes vidéos. Les amis, prenez soin de vous. Franchement, si mon équipe regarde, elle va rire, parce qu’elle sait que je ne le fais pas beaucoup. Mais franchement, c’est vraiment important. Prenez soin de vous. C’est vrai qu’on est tous entrepreneurs, on est passionnés, on fait ce qu’on fait, on a envie que ça marche, on a envie de se donner, on a envie d’aider les gens, on a envie de faire une différence dans le monde dans lequel on vit. Et c’est dur, parfois, de se dire : « En fait, je vais m’arrêter pour prendre soin de moi. » Pourquoi c’est dur ? Parce que ça occasionne encore un renoncement à quelque chose : « Je ne vais peut-être pas envoyer aussi vite que prévu ce message aux prospects. Je ne vais peut-être pas livrer l’étude que je devrai livrer dimanche. Malheureusement, je vais la livrer lundi. Mais en fait, le point qu’il faut — je m’inclus dedans — que l’on comprenne qu’à un moment donné, surtout quand l’entreprise est petite, si on n’a plus de chef d’orchestre pour l’orchestre, ce n’est pas la même chose. Donc, prenez soin de vous. Vous représentez votre entreprise, et vous êtes un des capitaux les plus importants de votre entreprise. Prenez soin de vous.
J’espère que ça va vous aider à sortir de la panade que j’entends parfois, et que je comprends tellement. J’espère que ces billes-là vont vous aider à y voir plus clair. Si vous en avez d’autres, évidemment, très humblement, je suis preneuse, en toute amitié. Je pense que l’entrepreneuriat est un apprentissage de tous les jours, vraiment. Et c’est pour ça que j’adore ça. Et puis, c’est vrai qu’une société qui fait un certain chiffre d’affaires, ça nous donne certaines pratiques. Et puis, on veut changer nos pratiques dès que le chiffre d’affaires augmente, et que l’équipe augmente, et encore changer quand on change de dimension. Donc, c’est aussi ça qui fait que c’est passionnant. Donc, voilà. Je vous souhaite plein de bonnes choses.
Je vais regarder si vous m’avez laissé des petits commentaires. Surtout, n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Est-ce que vous trouvez que j’exagère complètement, et que je tire le trait de façon exagérée ? Est-ce que ça vous parle ? Est-ce que vous pensez que c’est des idées qui pourront vous aider en période de surmenage ou pas ? Dites-moi ce que vous en pensez.
– Bonjour Véronique. Bienvenue. Véronique, qui nous regarde depuis Facebook : “Et vous le faites très bien.” C’est hyper gentil. Je ne sais pas de quoi ça a traité au moment du message, mais c’est hyper gentil, parce que je sens que c’est un retour positif. Donc, merci beaucoup à toi.
– Maxime me dit : “J’espère que tu auras toujours le temps de nous faire tes Lives.” Tu as remarqué que j’ai dit que je n’envoyais plus newsletters, et que je n’avais pas posté sur LinkedIn depuis très longtemps, mais je suis toujours en Live. Donc oui, j’ai quand même maintenu les Lives. Déjà, c’est vrai que j’apprécie beaucoup faire ces Lives, d’une part, et je sais que beaucoup de personnes me disent : “Merci Élise pour tes vidéos, ça m’aide beaucoup, je les regarde, ça me donne des idées.” Donc, c’est ça qui me permet de me dire que c’est important, et on continue. Évidemment, je renonce à d’autres choses pour pouvoir faire les Lives.
– Véronique me dit : “Très bien.” Super !
– “Votre conception… on se connaît déjà.” Ah, ma conception des choses. OK. Top. Super.
– Maxime me dit : “Nous aussi, on aime bien tes Lives.” Ah, c’est hyper sympa. Merci beaucoup. Ça donne la foi de lire ce genre de message, et c’est vrai que vous êtes nombreux à me les partager sur les différents Lives. Franchement, merci les amis. Ça donne vraiment la foi de lire ça, et ça m’encourage à continuer l’engagement en temps que ça demande, donc merci à vous.
Vous êtes nombreux aussi sur Instagram.
– Il y a J’aime louer qui me dit : “Pour avoir été en surmenage, connaître nos priorités, et savoir déléguer, en fait, c’est la clé. Et se remettre en question.” Oui, tout à fait. Tu as hyper bien récapitulé la vidéo, je te remercie. C’est exactement ça. Tu mentionnes un point additionnel, c’est savoir se remettre en question. C’est vrai que ça, c’est pas mal la clé. Il y a toujours les extrêmes. Moi, j’ai tendance à parfois avoir une remise en question un peu extrême, où je suis capable de remettre en question beaucoup de choses tout le temps. C’est vrai que c’est assez précieux, parce que ça veut dire qu’on ne reste jamais sur nos acquis, et on est toujours ouvert à se dire que là, on n’est pas bon sur un truc, qu’il faut s’améliorer. En même temps, parfois, je vois des entrepreneurs qui sont paralysés par cette remise en question, paralysés, peut-être, par un syndrome de l’imposteur. Donc ça, c’est pareil. C’est comme toute chose : trouver la bonne balance pour se dire “je sais avoir une bonne acuité sur ce que je fais bien, ce que je fais moins bien, par contre, ça ne m’empêche pas d’avancer. Je continue à avancer, je continue à me dire que je fais.” Être dans l’action, c’est vrai que ça aide beaucoup. On fait, et puis on se plante, et puis on repart, puis on corrige. Je ne sais pas si vous connaissez les interviews d’Oussama Ammar, mais j’aime beaucoup, parce que dans l’une de ses interventions, il partageait un point intéressant. Il disait qu’entre quelqu’un qui prend la bonne décision, qui réfléchit longtemps, et qui prend toujours d’excellentes décisions, et quelqu’un qui prend les décisions sans beaucoup réfléchir, et qui du coup, va se tromper une fois sur deux, il disait, à votre avis, quel est celui qui réussit le mieux en entrepreneuriat ? Et en fait, sa conclusion, c’était de dire que c’est celui qui ne va pas trop réfléchir, prendre beaucoup de décisions, quitte à ce qu’elles soient fausses une fois sur deux, mais qui va vraiment être dans l’action. Pourquoi ? Parce que même celui qui mûrit pendant 1000 plombe ses décisions, la vérité, c’est qu’en entrepreneuriat, on ne peut souvent pas vraiment savoir. On a beau faire des millions de réflexions et de stratégies toutes plus intelligentes les unes que les autres, souvent, c’est la confrontation à la réalité, la proposition à nos clients qui font qu’en fait, on arrive à savoir si ça marche ou pas. Mais du coup, il faut faire beaucoup. Et c’était la conclusion qu’il disait : il faut faire beaucoup, se tromper beaucoup, et c’est ça qui permet d’avancer en entrepreneuriat.
Écoutez, j’espère que cette vidéo vous aura plu. J’espère qu’elle vous aura donné des idées. C’est toujours un plaisir de lire vos commentaires à postériori, donc n’hésitez pas à m’écrire en commentaire, soit sur YouTube, soit sur Facebook pour me dire est-ce que c’est les choses auxquelles vous aviez pensé, est-ce que vous avez d’autres idées ? Ce sera vraiment un plaisir de vous lire. Moi, je vous dis à jeudi. On se retrouve jeudi à midi pour un sujet totalement différent, toujours en location saisonnière. Prenez soin de vous, et puis à jeudi.