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Laura Wignolle : gérer un gîte de groupe et animer un podcast sur les gîtes

Laura Wignolle les cles du gite podcast

Laura Wignolle : gérer un gîte de groupe et animer un podcast sur les gîtes

Dans cette vidéo Laura nous partage :
– ce qui rend son gîte particulièrement performant
– comment elle le commercialise et organise le travail
– pourquoi elle à crée le podcast les clés du gîte et ce qu’il apporte
– son nouveau projet de plateforme totalement innovante à destination des gîtes
– sa campagne Ullule qui se termine dans quelques jours à ne pas manquer !

Le site de son gîte : https://lemoulindebernard.fr/
Le podcast les clés du gîte : https://lesclesdugite.fr/
Sa campagne Ullule : https://fr.ulule.com/les-cles-du-gite/

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Bonjour et bienvenue sur la chaîne J’affiche Complet, la chaîne qui aide les loueurs saisonniers, les sous-loueurs professionnels, et les conciergeries de location saisonnière à devenir des entrepreneurs sereins et ultra-rentables. Aujourd’hui, j’accueille une invitée qui a un parcours extrêmement riche. Elle a travaillé dans le passé en hôtellerie, et puis elle a eu le courage de quitter son poste salarié pour passer à son compte le 9 en janvier 2019. Elle a racheté son gîte qu’elle exploite maintenant. D’ailleurs, ce que je n’ai pas précisé, c’est que son gîte est rempli à plus de 80 % de remplissage, donc elle a déjà un travail vraiment de qualité sur son gîte. Et comme ce n’est pas suffisant, elle a créé un podcast en décembre 2020 qui aide toutes les personnes de sa profession, profession de loueur saisonnier, à avoir de bonnes idées, à partager les bonnes pratiques de notre métier, et à faire en sorte d’avoir le sentiment d’être dans une communauté de personnes qui font ce même travail. Et comme je disais, elle a une vie trépidante avec beaucoup de projets. Aujourd’hui, elle vient pour parler encore d’un nouveau projet d’une envergure encore plus grande, qui va définitivement implanter l’aide qu’elle veut apporter aux personnes qui sont, comme elle, à la tête d’un gîte. Je suis ravie d’accueillir avec nous aujourd’hui Laura Wignolle.

–          Bonjour Laura.

–          Bonjour, Élise. Merci beaucoup de m’accueillir. C’est un plaisir d’être là, et bonjour à tous.

–          Merci Laura. Je suis vraiment ravie de t’interviewer aujourd’hui, parce que je pense que ton parcours, non seulement c’est un parcours de vie, et je suis vraiment très heureuse de pouvoir t’interviewer, parce qu’on n’a pas eu beaucoup de personnes qui sont à la tête de leur gîte sur la chaîne J’affiche Complet, donc c’est bien. Tu viens porter haut les couleurs des gîtes chez nous, donc c’est cool. Du coup, ton parcours il est émaillé de beaucoup d’autres choses aussi : le podcast, ton nouveau projet. Donc je pense que c’est vraiment très intéressant d’en parler. Justement, est-ce que tu veux nous parler de ton parcours pour les gens qui ne te connaîtraient pas ?

–          Oui, avec plaisir. Très jeune, j’avais beaucoup de plaisir et de goût à cuisiner. Et donc naturellement, je me suis orientée vers un lycée hôtellerie-restauration. Parce qu’en plus, les études, je n’étais pas très fan, et ça a été la révélation. Donc dès la seconde, j’ai intégré ça s’appelle un bac technologique hôtellerie-restauration et c’était génial. Je me suis vraiment épanouie, et puis au fur et à mesure des années et du parcours, finalement j’ai délaissé un peu la cuisine. Ce n’est peut-être pas plus mal, mais pour me concentrer plus sur le marketing la gestion d’entreprise, j’ai continué avec un BTS et l’école de commerce. En fait, j’ai toujours continué à travailler dans ce domaine, dans l’hôtellerie. Je pense que j’ai dû faire tous les postes possibles dans un hôtel, et ça a toujours été vraiment une passion. J’ai aussi travaillé dans la restauration, et puis voilà, vraiment dans le domaine à fond depuis très jeune.

–          Top. Donc après ça, qu’est-ce qui a fait que tu t’es dit : « Allez, je vais acheter un gîte, je change de vie, j’achète un gîte. »

–          C’était une opportunité, vraiment. Ce n’était pas un projet, vraiment pas. Même au fin fond de mon cerveau, je n’y réfléchissais pas. Mais avec mon mari, on avait envie de s’installer à la campagne, dans le Lot, et l’opportunité s’est présentée de visiter ce gîte, donc le moulin de Bernard, et on a eu un coup de cœur, et on s’est dit : « Ah, mais pourquoi pas ? ». Moi, je n’étais plus très épanouie dans le poste dans lequel je travaillais à ce moment-là. Je n’étais plus très en accord avec les valeurs de l’entreprise, et c’était le moyen de m’en échapper et de me renouveler, de me lancer un nouveau challenge. Et en même temps, ça cochait plein de critères qu’on aimait, de se retrouver à la campagne, d’être à à mon compte, de changer plein de choses.

–          Je pense qu’il y a beaucoup de personnes, en effet, qui se tournent vers l’exploitation d’un gîte pour aussi avoir un meilleur équilibre perso, être plus épanouie. Parfois, ça peut faire peur aussi de se dire : « Est-ce que je vais vraiment gagner ça ? » Avec le recul, toi, est-ce que tu te dis qu’en effet, en faisant ce switch, on gagne vraiment en qualité de vie, ou c’est un faux ami cet aspect-là ?

–          Ça peut l’être. Ça peut être un faux ami, très sincèrement. Moi, j’ai gagné en liberté, et ça, pour rien au monde, je ne retournerai dans le salariat. Parce que je sens qu’en tout cas, ma personnalité fait que je m’épanouis pleinement en étant ma propre boss et en pouvant créer et nourrir moi-même et inventer moi-même mon métier. En revanche, ça fait trois ans qu’on a repris le gîte, et depuis 3 ans, ce n’est pas de vacances, pas de temps libre, pas de vie de famille. Donc il faut savoir aussi le retour de la médaille. C’est un sacré challenge, c’est un vrai bouleversement, et moi, ça a vraiment bouleversé ma vie, vraiment. On imaginait que je serais un peu dans le Lot, et puis que je continuerais à aller sur Toulouse en même temps, et puis non. À partir du moment où j’ai eu les clés du gîte, je n’ai plus jamais remis un pied à Toulouse, parce qu’on n’avait pas bien envisagé, estimé le temps que ça demanderait et l’investissement, etc. Et donc effectivement, c’est tout à fait possible de trouver un équilibre de vie, d’avoir plus de temps pour soi, de pouvoir faire des activités qui nous plaisent au quotidien, et moi j’en suis la première à le dire, mais il faut aussi être conscient que c’est un enjeu, et qu’il y a des contraintes également, et que l’équilibre, en tout cas, il faut le construire : il ne viendra pas naturellement.

–          Oui. Intéressant. Il faut le construire. C’est vrai pour tous les chefs d’entreprises. C’est vrai, t’as raison. C’est vrai pour tous les chefs d’entreprises. Ton gîte, je le disais en introduction, il est vraiment performant. Tu fais plus de 80 % de remplissage à l’année, c’est vraiment une très chouette performance. Est-ce que tu peux nous dire ce qui, à ton avis, le rend aussi performant, ton gîte ?

–          Je pense qu’il y a deux choses. Je pense que la première, c’est que dès le départ, j’ai pris cette position-là en me disant : « OK, est-ce que tout est fait pour que j’apprécie mon séjour ? Est-ce que ça va se passer dans les meilleures conditions possible ? » Et c’est comme ça que j’ai pu voir les points à améliorer. Donc ça peut être à la fois technique ; par exemple, tout bêtement, on a racheté un lave-vaisselle professionnel comme on a dans les restaurants où tu fais ton programme en deux minutes, plutôt que le lave-vaisselle traditionnel qui met trois heures de programmes qu’on a tous à la maison. J’ai aussi revu l’agencement. J’ai modifié une issue de secours, j’ai renforcé tout ce qui était point technique et électricité, incendie, extincteurs, détecteurs de fumée, et l’agencement des pièces de circulation. Je me suis vraiment projeté en me disant : « OK, si moi, c’est logique que je loue pour le week-end, est-ce que je me sens moi, être bien ? Est-ce que ça répond à toutes mes attentes ? » Le deuxième point, je pense, c’est qu’on a mis à disposition une multitude d’activités, de loisirs, d’équipements, de jeux. Et même les locataires qui sont partis hier nous l’ont encore dit : « On n’a pas le temps de s’ennuyer, et on n’a pas à se prendre la tête à savoir comment on va occuper les enfants, ou comment nous, on va s’occuper en tant qu’adultes. On switche d’une activité à l’autre, il y en a pour tous les goûts, que ce soit des jeux plus de groupes collectifs ou des moments où on veut avoir du calme. » Et je pense que c’est ça qui plaît : c’est que c’est un gîte dans lequel on peut à la fois vivre des moments très conviviaux et très festifs, mais en même temps, se retrouver avec des chambres et pas des dortoirs, le calme de la campagne.

–          OK. Top. Du coup, toi tu gères les 80 % de remplissage, c’est toi qui les gères seule au quotidien ?

–          Oui.

–          C’est-à-dire que tu t’occupes de la partie commercialisation, tu t’occupes du ménage, des arrivées, des départs, de tout ?

–          Je fais tout. Cet été, on avait la chance de pouvoir dégager un petit peu de sous pour prendre une femme de ménage pour nous assister les samedis, et un prestataire, aussi, pour la piscine – sauna – jacuzzi, qui venaient deux heures le samedi, mais ça, je pourrais peut-être détailler un peu plus, c’est juste l’organisation pour le ménage. Mais sinon, l’activité, c’est vraiment mon activité principale et je suis la seule à travailler dessus. Donc c’est moi qui fais tout le ménage, c’est moi qui mets à jour les annonces, qui fait le suivi avec des réservations, du planning.

–          OK. Et j’ai une question aussi à te poser. D’ailleurs, oui tu as raison de parler de ménages, si tu veux nous faire un point aussi sur ça, oui, avec grand plaisir. Tu parlais des sites de réservation. J’ai une question à te poser sur ça aujourd’hui. Sur quel site tu commercialises ?

–          Je suis présente sur le gîte de prince, grain de gîte et gîte de groupe et sur l’annuaire et Ekipotel. Moi, je n’ai pas fait le choix d’être sur AIRBNB, Booking par exemple ou TripAdvisor, parce que je considère que ce n’est pas ma clientèle. Après, c’est ma stratégie. En fait, je suis gîte, mais c’est encore plus particulier quand t’as un modèle gîte de groupe. Moi, j’ai besoin de m’assurer d’avoir des contacts avec mes futurs locataires. J’ai besoin de filtrer, j’ai besoin d’être sûre qu’on est sur la même longueur d’onde, qu’ils n’imaginent pas faire un remake de projet x, ou quelque chose comme ça. Donc je ne veux pas prendre le risque qu’il y ait des débordements, et en fait, eux ont tellement de questions pour être sûr d’organiser, parce qu’encore une fois, ils sont tellement nombreux qu’il y a plein de points à bloquer de leur côté aussi, qu’ils ont besoin qu’on soit tout le temps en relation et moi je leur fournis énormément d’infos donc je ne veux pas être réservée en direct. D’ailleurs, ma clientèle finalement ne recherche pas tellement ce service-là, et c’est pour ça que je suis présente vraiment que sur les sites qui sont de suite sur ma cible et reconnus comme « gîte de grande capacité ».

–          Et une autre question aussi. Parce que peut-être que des gîtes qui sont en train de s’installer se poseront la question. Il y a l’hésitation qui peut arriver entre gîte de France et clé vacances. Est-ce que tu l’as eue, cette hésitation ? Est-ce que tu as des eu des rumeurs par rapport à ça ?

–          Je n’ai pas eu du tout de réflexion, parce que clé vacances, je n’y ai même pas songé, très sincèrement, ce n’est pas revenu dans ma tête. Gîte de France oui, parce que c’est la première chose à laquelle on pense, quand on imagine préserver un gîte ou en tout cas en rechercher. Mais très sincèrement, je ne suis pas tout à fait contente moi, du gîte de France. Je trouve que leur modèle est un peu vieillissant, et en tout cas qu’il n’y a pas du tout d’accompagnement. C’est mon cas. Peut-être que c’est différent selon les régions, mais en tout cas, dans mon cas, je n’ai pas eu un bon contact et j’ai été vraiment délaissée dès le départ. La moindre info que je demande, ça met des jours et des jours à obtenir une réponse, puis la réponse, souvent, ce n’est pas la question que j’ai demandée. Je n’ai pas une très bonne opinion de gîtes de France. Après, moi, j’ai fait le choix de m’y mettre quand même dès le départ, parce que ça reste une référence malgré tout et parce que je voulais être classée et homologuée. Mais je réfléchis vraiment à renouveler pour l’année prochaine, sincèrement, parce que je n’y trouve pas tellement mon compte. Ça reste cher à mes yeux, et comme j’ai la chance de pouvoir louer quasiment à 90 % en direct, et même 99 % en direct, je crois qu’il y a un moment où je vais peut-être leur dire au revoir parce que pour l’instant je n’y trouve pas mon compte.

–          C’est fou ça ! Comment tu fais pour avoir 90 % de vente en direct sur un gîte de très grande taille ? Est-ce que tu as travaillé le SEO de ton site web ? Comment tu fais ça ?

–          Non, je pense que mon SEO est très mauvais. Non. Parce qu’à part Gîtes de France, sur les grands gîtes de groupe, tu n’as accès qu’as l’annonce et au planning, mais tu ne peux pas réserver, donc ils sont obligés de me contacter, et c’est comme ça qu’après, on fait tout le processus de vente. Je m’assure de toutes les ventes en direct, parce que je ne suis présente sur les autres sites qu’en tant que planning. Gîtes de France, maintenant, propose la vente en ligne, ce qui n’était pas le cas l’année dernière, mais quand j’ai renouvelé, finalement, tu n’as pas le choix de ne pas l’accepter, donc j’ai eu, je crois, sur la saison 2021, j’ai eu deux locations grâce à gîtes de France, et qui sont bien tombées, c’était sur des périodes qui était peu demandée. Mais pour autant, je ne sais pas si ça justifie l’adhésion que je paye à l’année.

–          D’accord, OK. Après ça, reste moins cher qu’AIRBNB ou Booking, qui va prendre tout de suite 10 %.

–          Je pense que je n’irai jamais sur AIRBNB ou Booking, parce que je ne pense pas que ce soit là que ma clientèle fasse ses recherches quand elle se projette sur un week-end ou sur une semaine avec une aussi grande capacité.

–          Et comment tu prends en charge la partie terrain ? Tu me disais à juste titre : «  Je pourrais parler de la partie ménage, tout ça. » Moi, j’ai hâte de t’entendre sûr ça. Raconte-nous tes bonnes pratiques.

–          J’ai réfléchi là la semaine dernière, je crois, que je suis à plus de 20 heures de ménage entre deux locations. Donc c’est assez sportif, effectivement, et puis il ne faut pas qu’il y ait un pépin, parce que ça chamboule un peu tout. De façon très concrète, toute l’année, on est ouvert et on loue essentiellement le week-end. Je n’ai pas vraiment de demande pour la semaine, même pendant des périodes de fête, à part juillet — août où là, on grimpe à la semaine du samedi au samedi. Mais du coup, on a vraiment deux façons de fonctionner différentes. Quand c’est le week-end, je fais mon ménage pendant la semaine, et je fais plutôt le matin. Je travaille par grosse demi-journée, on va dire, parce que maintenant, les clés du gîte me prennent de plus en plus de temps, donc il faut aussi que je dégage du temps pour les clés du gîte, pour ma commercialisation, pour mon suivi avec mes futurs locataires, t pour le ménage.

–           Les clés du gîte, c’est ton podcast, juste pour ceux qui ne connaîtraient pas. C’est ton podcast dont on va parler juste après.

–          Oui, et donc, en fait, ce que je fais, c’est plutôt le matin. Tous les matins, chaque seconde de chaque jour, pendant la semaine, du lundi au vendredi, je me consacre au ménage ou à la mise en place du gîte. J’ai choisi de déléguer complètement la gestion ESAT, parce que déjà, juste au départ je n’avais pas les moyens financiers d’investir dans des machines professionnelles, et puis très vite, finalement, retrouvé un ESAT qui se trouve à quelques kilomètres du gîte qui a des prix assez attractifs, en plus, qui a des valeurs qui me parlent, et le fonctionnement est très agréable et très confortable pour moi. J’ai un contrat de location de linge, donc ils viennent chercher le linge sale, ils me livrent le linge propre. Moi, en fait, vu que je fournis le linge dans ma prestation, j’ai plus qu’à mettre chaque parure sur chaque lit, et les gens font leur lit, parce que çà aussi, juste faire les lits, ça me prend plus de deux heures, donc c’est une prestation en supplément. Je me bats avec les couettes sinon. Et après, Cédric, mon mari, qui lui a gardé son activité principale, m’aide un peu sur son temps libre, donc le matin de 7 à 8, entre midi et deux, ou après 19 heures après sa journée de travail s’il faut tondre ou passer les cuissettes. Donc tout est hyper timé, on attaque dès dimanche soir. Une fois qu’on a récupéré les clés du gîte, on attaque déjà le ménage, et puis jusqu’au vendredi j’en ai pour les derniers détails à peaufiner. Le samedi, c’est toujours assez sportif, parce qu’en fait, les clients partent à 10 h, les nouveaux arrivent à 17 heures, donc on a juste cette petite latitude pour tout faire, donc on réquisitionne les parents de Cédric, sa tante, et là, comme je te disais, j’ai eu la chance de pouvoir avoir une femme de ménage pendant quatre heures, et un prestataire pour la piscine, sauna et jacuzzi pendant deux heures. Donc on était sept et on finissait vers 15 h — 15 h 30 en attaquant à 10 h 30. On ne s’arrête pas, on ne mange pas, rien. On est à fond. Un été comme cette année, c’est encore plus difficile, parce qu’à cause de la météo, par exemple, il faut tondre. D’habitude, en juillet — août, on n’a pas besoin de tondre, mais là, il fallait tondre chaque samedi et c’est plus d’une heure pour tondre le jardin. Donc voilà, il ne faut pas se laisser déborder et là, c’était plus agréable en ayant un coup de petit de main d’œuvre, parce qu’on avait encore une marge de manœuvre pour du bricolage ou des petites réparations qui avaient pu se produire pendant la semaine de location. Mais c’est intense, c’est très sport et heureusement, je peux faire appel à la famille, mais je ne suis pas sûr que je trouverai non plus la main-d’œuvre juste sur les samedis en juillet août pour m’aider si c’était des extras ou des choses comme ça.

–          Oui, c’est ça. Ou alors, des jeunes qui cherchent un job d’été, peut-être, mais c’est vrai que peut-être qu’ils cherchent…

–          Oui, mais c’est rare, soit ils vont en bord de mer, parce que quitte à faire ce travail, ils le font en bord de mer sur du temps plein, moi je n’ai vraiment besoin que du samedi, parce que toute la semaine, je n’ai pas de prestations de ménage, donc c’est assez spécifique. Et c’est la partie un peu difficile de l’activité, c’est ce changement du samedi en haute saison.

–           OK. Top. Intéressant. Pour l’année prochaine, par exemple, est-ce que tu te dis que tu vas changer l’organisation, ou tu la laisses telle qu’elle, parce ce qu’elle fonctionne très bien ?

–          Je pense que je vais… je ne sais pas. Non, sincèrement, que je ne peux pas répondre, parce que ça dépendra des clés du gîte, dont on va parler tout à l’heure, du temps que ça va me demander, mais ça m’en prend de plus en plus, donc ça ne va pas en facilitant la tâche ! En fait, c’est très flou pour l’instant. J’avance à vue d’œil.

–          OK. Je comprends, je comprends. C’est souvent ça quand on entreprend, c’est souvent comme ça. Alors du coup, est-ce que tu peux nous parler des quais de gîtes, ton podcast ? Pourquoi est-ce que tu l’as créé, le podcast sur les quais du gîte ?

–          Le podcast, il y a plusieurs raisons. Tout d’abord parce que moi, j’en écoute énormément. Parce que justement, comme je le dis, je passe beaucoup de temps à faire du ménage, et au départ j’étais très frustrée de voir ma journée passée. J’avais fait du ménage, certes, mais je ne m’étais pas nourrie intellectuellement, et ça m’énervait. J’étais là : « Mais je peux faire autre chose que juste faire du ménage. » Le podcast répondait parfaitement, parce que je peux l’écouter en faisant plein d’autres choses. Je n’ai pas besoin de mes mains, je n’ai pas besoin de regarder, et selon mon humeur, j’écoute soit quelque chose de plus divertissant, soit je découvre une personnalité, un parcours inspirant, soit carrément des choses très techniques ou qui répondent à un besoin. Si par exemple je veux mettre en place des newsletters, j’écoute un podcast qui m’explique comment mettre en place des séquences email ou des choses comme ça. Le premier point, c’est ça. Moi j’en écoute beaucoup et j’aime beaucoup ce format, et je trouve qu’il correspond parfaitement à notre métier. Ensuite, parce que j’étais pas mal seule. Ce n’était pas une souffrance, ce n’est pas du tout ça, mais je trouvais ça dommage de ne pas pouvoir partager un peu plus mon quotidien, et surtout connaître un petit peu les habitudes des autres qui travaillent comme moi, etc. Et parce qu’il y a des fois où Cédric avait le COVID, malheureusement ou heureusement. Il n’était pas en télétravail, donc on pouvait passer des semaines entières sans se voir, et moi je ne parlais à personne pendant une semaine, vraiment. Parce que j’étais dans le gîte et je n’avais de contact avec votre personne. Enfin, parce que, comme je le disais en début d’interview, ça a été un vrai bouleversement pour nous. On s’est pris un raz-de-marée avec cette nouvelle activité. On n’a pas anticipé plein de choses. Il y a des choses aussi qui nous sont tombées dessus par malchance ou je ne sais pas. En fait, je me suis dit : « Mais je ne suis pas la seule à galérer comme ça, il faut que j’en parle à d’autres, moi, mes enseignements, pour que je puisse les transmettre à quelqu’un d’autre, pour qu’il ne vive pas la même chose. »  Donc voilà, ces trois points accumulés, je me suis dit : « Vas-y, fais ton podcast. » Et puis j’ai eu l’idée de faire mon propre podcast, et d’aller interviewer d’autres propriétaires de gîtes et de maisons d’hôtes pour qu’on retrace ensemble leur parcours : comment s’est fait le projet ? Comment ils ont réussi à avoir le financement ? Comment ils ont trouvé le bien ? Et puis comment ils mettent en place leurs activités au quotidien ? Comment ils s’en sortent avec le linge ? Des aspects très techniques, vraiment, sur toute la continuité du projet à partir du business plan jusqu’aujourd’hui. Où ils en sont ? Les projets de développement ? Pour qu’on puisse chacun puiser des enseignements de leur parcours, de leur expérience, et puis parce qu’il y a toujours des conseils et des bonnes pratiques à prendre sur tout ça.

–          Waw ! C’est une très belle histoire. Et tu vois, c’est vrai que je n’avais jamais pensé au fait que le ménage, ça prend du temps, et le podcast, c’est un format qui est imparable. C’est génial, je n’y avais jamais pensé et je pense que c’est une brillante idée, vraiment.

–          Merci. C’est parce que moi-même, j’étais d’abord consommatrice que c’est venu. Parce que tu vois, au début je réfléchissais chaîne YouTube, parce que comme ça c’est sympa : il y a de l’interaction, etc. Et puis finalement, il y a un moment où je me suis posé et je me suis dit  : « Laura, la première chose que tu fais le matin, c’est de mettre tes écouteurs et puis de prendre ton aspirateur. »  Et donc en fait, c’est ça. Si tu veux parler aux personnes qui sont dans le même domaine et la même activité que toi, c’est le podcast qui correspond, parce qu’ils n’ont pas plus de temps que toi pour regarder un écran, pour se poser et cumuler les tâches et le plaisir de pouvoir écouter quelque chose.

–          Excellent. Du coup, donc là, tu nous partageais à qui s’adresse le podcast. Donc si j’ai bien compris, le podcast c’est vraiment pour des personnes qui ont un gîte, une maison d’hôtes, j’imagine, aussi, c’est un peu la même chose.

–          Qui ont déjà un gîte ou une maison d’hôtes, mais je pense que ça peut vraiment inspirer et guider les personnes qui sont en transition, sont en changement de vie, en reconversion ou qui sont peut-être déjà acquéreur d’un nouveau bien et qui se disent : « Pourquoi ne pas développer une activité de gîte, même si c’est juste les étés ou des choses comme ça. » Parce que vraiment, j’essaye d’interviewer plein de profils différents, et puis par nature, on est tous singuliers. Donc à chaque fois, une personne a un parcours différent, une expérience différente et une approche, aussi, différente du métier. Donc ça peut inspirer plein de monde. Ce que je n’ai pas dit, c’est que j’interviewe aussi des professionnels, donc des professionnels je dis toujours de tout domaine confondu, parce que notre métier touche à de particularités : de la compta, du droit, de la fiscalité, de l’opérationnel, de la commercialisation, du marketing, de la communication, et du coup j’interviewe aussi ce que j’appelle des experts. C’est un mot qui va bien à une Community manager, une avocate, un notaire, etc. À chaque fois, on retrace un peu avec eux les enjeux dont nous sommes confrontés avec notre métier, et les conseils qu’ils peuvent nous apporter pour mieux gérer tout ça. Et je sais que des personnes qui ne sont pas du tout dans le domaine de gîtes ou de maisons d’hôtes et qui ne projettent pas non plus d’en avoir, parfois, retirent aussi certains enseignements des interviews, parce que c’est applicable à d’autres domaines d’activité, et parce qu’il y en a aussi qui rêvent d’aller dans un certain gîte ou dans une certaine maison d’hôte. Ça leur fait plaisir de découvrir la personne qui est propriétaire de ce bien-là, et de découvrir l’histoire qu’il y a derrière le lieu. Ou alors, ils y sont déjà allés, ils sont trop contents de pouvoir retrouver un petit bout de ce séjour à travers le témoignage. Donc, effectivement, c’est davantage ciblé pour des personnes qui sont déjà en activité de gîtes, de maisons d’hôtes ou qui projettent de le devenir, mais ça peut être aussi agréable pour n’importe qui de découvrir ces parcours de vie.

–          Est-ce qu’on peut avoir aussi ton expertise dans le podcast ? Est-ce qu’il y a des moments où c’est toi qui parles et qui expliques, parce que moi, je trouve ça passionnant, quand tu racontes ton activité, comment tu gères, ne serait-ce que, peut-être, l’organisation d’une journée et tout. Ça peut sembler des détails, mais en fait, ça fait la vie d’entrepreneur ces choses-là. Du coup, est-ce que des fois, c’est toi qui parles ?

–          Pas encore. Je fais un petit teasing… parce que comme tu le sais, ça ne fait pas encore un an que le podcast existe, mais je réfléchis quand même à la saison 2, et jusqu’à maintenant non. Et même dans mes interviews, certains m’ont fait leur retour sur ça. Ils trouvent un peu dommage, parce qu’effectivement, je donne beaucoup de personnalités et je ne participe pas tellement par rapport à ma propre expérience. Mais ça, c’est ma volonté, parce que jusqu’à maintenant, je veux donner la pleine place à mon invité, qu’il soit expert ou que ce soit un hôtelier, parce que syndrome de l’imposteur, manque de légitimité, tout ça fait que je préfère ne pas trop en dire sur moi pour l’instant. Mais j’essaye de le faire à travers du contenu sur Instagram, notamment. C’est plus facile par post de donner un peu plus mes tips, etc. Mais c’est vrai que je réfléchis, pour la saison 2, de modifier un peu le format, de le faire évoluer et pourquoi pas de faire certains épisodes où c’est que moi sur un sujet bien précis et j’y apporte soit mon regard, soit les retours que j’ai pu collecter, soit ma propre expérience, mais rien n’est encore trop décidé.

–          D’accord. On mettra le lien à la fois de ton podcast, mais aussi d’Instagram. Si on peut voir du contenu que toi, tu produis, quand tu exprimes ton expertise. Je ne sais pas si tu as le syndrome de l’imposteur ou pas, en tout cas ça ne t’empêche pas d’avancer, ça c’est sûr parce que là tu veux donner une dimension encore plus grande à ce podcast et à cette mission que tu accomplis au quotidien « d’aider tes pairs » avec une plateforme. Est-ce que tu peux nous en parler ?

–          Oui, effectivement. Aujourd’hui un bis d’un podcast : je veux que « les clés du gîte » devienne une plateforme digitale collaborative. Donc en fait, c’est un site Internet dans lequel on pourra vraiment tous se retrouver, qu’on soit porteur de projet, donc même si on est juste en train d’avoir vaguement une idée d’un jour se projeter sur le métier, ou qu’on soit déjà installé depuis une quinzaine d’années. Mon envie, c’est qu’on puisse… déjà les valeurs que je voulais faire avec le podcast, c’est d’aller encore plus loin, et vraiment jouer sur la transmission, parce qu’il n’y a pas plus important, créer une communauté fédérée et créer des synergies aussi. Parce qu’en fait, l’expérience des uns va être la réussite du prochain. C’est vraiment ça qui compte pour moi. C’est qu’on n’a pas tous à galérer, en fait, on a le droit de se partager les bons plans et les bonnes astuces pour que ce soit plus facile pour les autres. Et donc voilà, c’est vraiment un site Internet, donc on y accède grâce à un abonnement. C’est un abonnement d’un an, dont le tarif diffère selon le profil qu’on a, parce qu’effectivement, soit on est porteur de projets, soit on est hôte activité, mais aussi, on peut être organisme de formation ou on peut être partenaire. C’est vrai que quand on a un gîte ou une maison d’hôtes, quelle que soit la capacité, on a énormément de choses à acheter. Donc on passe souvent des commandes, que ce soit pour la literie, le linge de maison qu’on renouvelle très régulièrement, ou tout petit équipement comme de l’électroménager : c’est très récurrent. Et c’est vrai que quand on va vers un fournisseur ou un prestataire, on n’est pas vraiment considéré comme des professionnels, mais on n’est pas non plus vraiment du particulier. Donc c’est très particulier comme relation, et moi j’ai envie de faciliter tout ça en mettant tout le monde au même endroit grâce à la plateforme et faciliter les échanges, faciliter les partenariats, la transmission de connaissances, etc.

–          Donc ça veut dire que, moi, tu vas me dire si j’ai bien compris, je suis gîte, je m’inscris, je prends mon abonnement à l’année, et en fait, je vais pouvoir avoir accès à des modes d’achat plus faciles, peut-être, même des prix plus intéressants. C’est ça ? Pour mes fournitures ?

–          En fait, l’abonnement va te donner accès à plusieurs fonctionnalités. Si vous voulez, je peux juste les décrire rapidement. D’abord, tu as le centre de ressources, donc ça, c’était vraiment le plus important pour moi. C’était de pouvoir donner accès à plein d’outils. Comme je le disais, quand on est porteur de projet, il faut souvent trouver un bien, il faut aussi monter tout son business plan pour aller voir les banques, etc. Ou quand on est en activité, on veut peut-être faire une extension ou on veut se développer. Ou on veut rebasculer en chambres d’hôtes alors qu’on était gît, ou des choses comme ça. Et en fait, il y a tous ces outils que je voulais mettre à disposition des futurs membres. Ils pourront piocher selon leurs besoins, donc ils pourront piocher un exemple de business plan, ils pourront piocher un tableau Excel pour construire leur prévisionnel, ils pourront aller piocher un modèle de contrat, des bonnes pratiques rédigées par un notaire pour être sûr d’acheter un bien dans les règles de l’art, je ne sais pas comment le dire, mais c’est ça. Tout le contenu qui est mis à disposition via ce centre de ressources est rédigé par des professionnels, par des experts. Ce n’est pas moi qui mets à disposition un modèle de conditions générales de vente, par exemple : c’est l’avocate. Donc tout est hyper certifié, validé, trié et garanti par les experts. Ensuite, vous avez un forum de discussion, tout simplement pour que chacun puisse juste solliciter la communauté, poser une question : est-ce que si je valorise x euros de budget pour le linge, est-ce que c’est cohérent selon vous ? Comment vous, vous avez fait ? Quelle banque avez- vous avez démarchée, ou alors quel fournisseur de linge avez-vous contacté ? Et qu’on puisse chacun se refiler nos bons tuyaux. Et ensuite, vous avez un catalogue des fournisseurs. Effectivement, c’est les partenaires, donc eux aussi sont membres de la plateforme. En fait, ils peuvent proposer leurs produits ou leurs services à des prix préférentiels exclusifs pour la plateforme. Et enfin, vous avez un annuaire, donc l’annuaire des organismes de formation, parce qu’il y a énormément de porteurs de projets qui ont quand même envie, de soit se former, soit de faire un stage en immersion, soit d’avoir un accompagnement à distance ou en présentiel. Donc voilà, j’espère que chaque organisme de formation aura vraiment envie d’être représenté sur la plateforme pour pouvoir accompagner au mieux les porteurs de projets dans leur parcours. Je crois que c’est tout… toutes ces choses-là qui seront accessibles, comme on l’a dit, grâce à un abonnement annuel.

–          C’est déjà très complet. C’est vrai qu’on perçoit bien, qu’en fait, ça a du sens de rejoindre la plateforme : en amont, quand on est porteur de projet, notamment pour la partie formation, tu as raison, sur la partie forum, pareil. C’est hyper intéressant de voir tous ceux qui sont passés par là avant nous, quelles sont les questions, quelles sont les réponses, etc. Et puis, même par la suite, pour la partie partenaire et tout, quand on a un gîte, déjà en fonctionnement… On perçoit bien l’intérêt pour les deux stades de développement. Il y a un truc qui a fait que… ça fait longtemps, Laura, que je te dis : « J’aimerai bien l’interviewer sur la chaîne J’affiche Complet. » On est deux femmes très chargées, on s’est perdu, on a essayé, on n’a pas réussi, le temps a passé, et puis là, d’un coup, je t’ai dit : « Laura, il faut absolument que je l’interviewe », parce qu’en ce moment il se passe un truc incroyable sur ce projet, c’est que tu fais une magnifique campagne Ulule qui a un succès énorme. Au moment où on va publier cette vidéo, elle va se fermer dans quelques jours, donc c’est vraiment le moment pour vous d’agir si vous voulez rejoindre le projet. Du coup, si tu veux, je te laisse parler de cette campagne Ulule, parce que moi, je l’ai adoré.

–          Merci, merci beaucoup. C’était beaucoup de travail, donc je prends avec plaisir les compliments. Effectivement, pour que la plateforme voie le jour dès le mois d’octobre, on a besoin d’un dernier coup de pouce pour arranger encore un petit peu le site Internet, et pour faire appel encore à quelques experts. Et ce coup de pouce, c’est un coup de pouce financier. Donc j’ai fait une campagne sur Ulule, donc une campagne de financement participatif où je présente vraiment en détail tout le projet : les bénéfices que vous apportera la plateforme, à qui elle s’adresse, à quoi ça ressemblera, etc. Il y a même, si on n’a pas envie de lire, une petite vidéo qui explique vraiment tout de façon très sympa, je trouve. Je m’envoie des fleurs à moi-même.  

–          Tu as raison, c’est vrai. C’est justifié.

–          Merci. J’ai eu beaucoup de chance, parce que j’ai été soutenu dès le départ par d’autres partenaires. Comme je disais, il y a un notaire qui propose en contrepartie des appels individuels pour qu’il vous accompagne sur une problématique sur laquelle vous êtes peut-être bloqué. Il y a aussi Maison Séraphine qui propose une nuit dans la maison d’hôtes avec petit déjeuner, puis une soirée apéro où Pierre et Claire, les propriétaires, proposent de vous accompagner dans la construction de votre projet. Il y a un expert stratégique, aussi, que tu avais reçu, Jérôme, qui propose des formations, donc un abonnement de formation en ligne ou un accompagnement individuel à distance sur plusieurs heures pour répondre à une problématique bien précise. Et tendance insolite, Anne-Laure qui sera également experte sur la plateforme, qui elle, est vraiment ciblée hébergements insolites et qui peut vous apporter tous ses conseils et sa connaissance du domaine. Donc voilà toutes les contreparties. Certaines sont en édition limitée, donc il ne faut pas perdre de temps pour aller les saisir, mais si on préfère juste faire une adhésion, il y a aussi tout simplement une adhésion en tant que porteur de projet, ou en tant qu’hôte en activité, à des prix de lancement donc ils sont plus intéressants qu’une fois que la plateforme sera ouverte. Et enfin, on peut juste aussi faire un don libre, il n’y a pas de minimum. Tout est bienvenu, parce que nous, ça nous dit juste que vous nous soutenez et ça nous fait chaud au cœur, donc c’est aussi très important.

–          Génial ! On va mettre le lien pour retrouver la campagne Ulule. Est-ce qu’il y a une idée de timing dans le projet ? C’est peut-être difficile à dire à ce stade, mais de perspectives de lancement. Est-ce que tu t’es donné une date pour te dire : « A telle date, la plateforme sera lancée. » ?

–          Je ne peux pas la lancer avant que la campagne de financement soit terminée, donc c’est pour ça. La campagne Ulule se termine le 15 octobre, donc vous avez jusqu’au 15 octobre pour nous soutenir. Et après, je n’ai pas encore déterminé de date fixe, parce que là, on est en phase de bêta test avec mes webdesigners pour être sûr que la plateforme est parfaite, et elle le sera, mais effectivement, on est encore en train de se demander si on ne se laisse pas quelques jours pour souffler après la campagne avant d’attaquer le lancement, mais, normalement, ce sera dans la deuxième quinzaine d’octobre. Elle ouvrira enfin ses portes publiquement, et vous pourrez tous vivre l’expérience de la plateforme.

–          Donc vous voyez, on parle d’un projet qui n’est pas du tout un truc virtuel, parce que ça arrive, il y a des campagnes Ulule où en fait, on donne quelque chose qui ne va peut-être pas voir le jour, ou alors, qui va voir le jour, mais dans trois ans, etc. Il y a des promesses qui ne sont pas sincères, mais là, ce n’est pas du tout le cas. Là, vous contribuez à une aventure, donc vous allez voir très rapidement la mise en pratique immédiate. Franchement, n’hésitez pas. Je trouve le projet incroyable et c’est pour ça que je voulais absolument qu’on en parle, et que Laura puisse en parler. Alors si on veut te retrouver, Laura, le gîte, le podcast, Instagram, la campagne ulule, est-ce que tu peux nous donner les infos ? Tout ce que tu vas partager, évidemment, je les mettrais en lien. Comment on te retrouve ?

–          Très simple, le gîte, c’est sur lemoulindeberbard.fr ; il n’y a pas plus simple. Ensuite, pour les clés du gîte, il y a un compte Instagram, qui pour l’instant, a été dédié aux podcasts, mais qui évolue aussi pour devenir le compte de la plateforme : c’est At Les clés du gîte. Vous pouvez aussi profiter du site Internet lesclesdugite.fr, et quand la plateforme sera créée, ce sera le même lien, mais vous découvrirez le nouveau site Internet qui est magnifique. On est en train de faire pour vous, et donc voilà. Le lien de la campagne ulule, il est dans la bio de mon Instagram, mais je te le donnerai aussi, mais on peut taper dans le moteur de recherche ulule : Les clés du gîte, et on tombe dessus très facilement.

–          Génial, super. Merci, Laura, pour tout ce que tu as partagé aujourd’hui. C’était hyper intéressant et hyper inspirant. Merci beaucoup.

–          Merci à toi, c’était très agréable.

–          Si vous n’êtes pas encore abonné à la chaîne YouTube de J’affiche Complet, n’hésitez pas. Voyez, on fait des interviews hyper intéressantes avec des gens très inspirants. Vous avez juste à cliquer sur « s’abonner » juste en dessous. Vous serez notamment alerté quand j’arrive en live toutes les semaines, mardi et jeudi à midi. Vous pourrez me retrouver, poser vos questions en direct. On passe toujours un moment sympa ensemble. Donc, n’hésitez pas à le faire, et puis si vous le souhaitez, vous pouvez vous inscrire à notre groupe Facebook qui s’appelle location saisonnière prix et maximisation du chiffre d’affaires. Vous recevrez votre bonus des six erreurs à ne pas faire quand vous faites vos prix de vente. Vous pourrez retrouver le lien juste en dessous. Moi, je vous dis à bientôt pour une prochaine vidéo.

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