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Françoise Guezello : comment faire une croissance de chiffre d’affaires malgré la pandémie

interview francoise guezello

Françoise Guezello, qui est à la tête d’un domaine totalement exploité en location saisonnière nous partage :
– comment elle a pu réaliser des hausses de chiffres d’affaires malgré la pandémie.
– comment elle a surmonté ses doutes sur le revenue management et
– pourquoi le fait de se former au revenue management à été un élément capital pour avancer.

Domaine de Françoise : https://www.autrement-lieuxdepause-carnac.com/
Numéro de téléphone : 06 82 83 19 08

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Bonjour, et bienvenue sur la chaîne J’affiche Complet. J’espère que vous allez bien. J’affiche Complet est la chaîne qui aide les loueurs saisonniers, les conciergeries de location saisonnière, et les sous-loueurs professionnels à augmenter leur chiffre d’affaires. Aujourd’hui, je suis ravie d’accueillir Françoise Guezello, qui me fait l’honneur de sa présence. On va parler de son parcours, qui est extrêmement intéressant. Vous allez voir. Et on va parler aussi du coaching en revenue management, qu’on avait fait ensemble.

— Bienvenue Françoise !

— Merci Élise. Merci d’être venu à Carnac.

— Franchement, c’est vraiment un vrai plaisir. Donc, Françoise m’a montré là actuellement tous ses gîtes qui sont autour de chez elle. C’est un domaine, on peut dire.

— Tout à fait. 

— C’est un domaine absolument magnifique. Rien que, déjà, la rue, en fait, pour arriver jusque chez toi, j’étais déjà épatée, en fait. Et après, quand tu m’as montré ton domaine, c’est magnifique. En fait, je me dis : « Ce qui serait intéressant, c’est qu’aussi je fasse, peut-être, des petites vidéos pour montrer aussi ». Ah, ce serait sympa ça. Donc, franchement, ça pourrait être intéressant aussi qu’on mette le site internet de ton domaine. 

— Tout à fait. Donc le, le nom, en fait des lieux, ça s’appelle « lieu de pause à Carnac », puisqu’effectivement, on est dans un lieu à Carnac, dans une station balnéaire très connue. Mais on est dans un village à Quelvezin où on peut effectivement se poser, se ressourcer, se retrouver au calme, tout en étant à quelques minutes de toutes les animations carnacoises et de la baie de Quiberon et de Vannes, etc. Voilà donc, on est, on est dans ces lieux de, de pause telle que je souhaite les proposer.

— Est-ce que tu peux nous parler de ton parcours ? Parce que c’est assez intéressant. Tu me partageais tout à l’heure que c’est une vraie histoire d’une vie en fait pour toi la location saisonnière.

— En fait, le lieu où nous sommes à Quelvezin à Carnac, c’est le lieu où vivaient mes grands-parents, et c’est un lieu qui est habité depuis à peu près mille ans. Ce lieu, à Quelvezin, c’est environ mille ans d’histoire. Et ma famille est ici depuis à peu près 300 ans. Et donc, ça fait 25 ans que je rénove les différentes parties de la ferme, et que je les propose aujourd’hui en gîtes de France, donc essentiellement via ce réseau de propriétaires d’Île-de-France. Et donc, les différents bâtiments qui abritaient les récoltes, les animaux, et le pressoir sont aujourd’hui tous rénovés, et et constituent aujourd’hui ce domaine qui accueille à peu près toute l’année des familles qui viennent se reposer, se retrouver dans les maisons, et puis bénéficier aussi des grands jardins, puisque la propriété est à peu près sur un hectare, donc il y a de quoi se balader. 

— Et franchement, quand on voit tout le travail accompli, et ce que tu as fait aujourd’hui de cet endroit, on a peine à croire que c’était une ferme avant. Tu parles du pressoir, tu parles de tout ce que tu m’as fait visiter. Je n’aurais pas parié. On a quand même le charme de l’ancien avec les murs qui sont d’époque, que tu as gardé. 

— Tout à fait.

— Mais, en fait, l’intérieur est moderne, bien décoré, et c’est chouette. 

— Merci. Et effectivement, l’intérêt, c’est effectivement de garder ce patrimoine bâti. J’ai notamment une très belle porte sculptée de 1635, qui donne effectivement beaucoup de caractère. Et tout le confort de l’équipement et de la décoration moderne plaît effectivement beaucoup aux visiteurs, qui viennent pour des vacances, pour travailler sur de la courte durée, ou sur de la plus longue durée. Voilà, c’est un lieu où tout le monde aime se retrouver. Puis pour moi, ça donne aussi du sens à ce qu’ont fait mes ancêtres. Et moi, j’ai rénové les maisons pour peut-être 100 ans, donc pour ceux qui viendront aussi après moi. Donc ça donne du sens au petit passage qu’on peut faire, que je peux faire ici dans une histoire beaucoup plus grande qu’on peut avoir à Carnac, puisque Carnac, c’est le berceau du mégalithisme. Donc forcément, nous sommes que des petits poucet face à cette grande histoire et en particulier ici. Donc moi, c’est ma petite contribution à l’histoire carnacoise et à l’histoire de ma famille. Et c’est vrai que je suis contente de ce que c’est devenu aujourd’hui. 

— Et puis, il y a cette évolution aussi. Il y a l’évolution des murs et puis l’évolution, dont on parlait tout à l’heure, de toi en tant que loueur saisonnier. Tu disais que « même le loueur saisonnier » que, enfin, que tu es aujourd’hui, tu me disais ça à l’instant « est probablement différent de celle que tu étais avant, etc. », est-ce que tu peux nous en parler de ça ?

— Il y a plusieurs événements, on a, on a tous passé, tous les professionnels ou non, une année 2020 très très difficile, où on s’est beaucoup remis en cause, puisqu’on a eu plusieurs mois d’inactivité. Moi, ça m’a donné l’occasion effectivement de travailler avec Élise. Donc, ça m’a requestionné sur, sur mes pratiques. Et évidemment, cet accompagnement, il est venu au milieu d’une période où on s’est tous questionné sur, sur ce qu’on faisait, sur les difficultés, est-ce qu’on allait, est-ce qu’on allait pouvoir redémarrer ? Dans quelles conditions ? Et tout ça requestionnait vraiment tous les sens avec beaucoup d’inquiétude. Et finalement, environ un an après, pour moi, j’ai l’impression d’avoir presque d’être un, une nouvelle — effectivement comme tu dis Élise — une nouvelle, une nouvelle propriétaire, qui fait de l’allocation. Et j’ai revisité les pratiques avec, même si j’ai des clients qui ont, qui viennent dans la maison, je pensais à Françoise et Danny qui vont partir demain, qui viennent plusieurs semaines par an ici, que je connais depuis quinze ans. Eh ben, je les ai accueillis comme de nouvelles personnes qui arrivaient, et avec aussi de nouvelles offres. Je parlais des d’offres séminaire, par exemple, pour l’hiver, aussi, parce que les, les gîtes sont devenus des lieux très très très privilégiés de nos clients, parce que ça leur a permis de se retrouver en famille dans d’excellentes conditions sanitaires. Et nous, on a revu aussi nos accueils de cette façon-là. Il y a aussi un sujet qui est lié au territoire, parce que tout le pays d’Aurette, en cours de classement, passerait mondial de l’UNESCO. Et on a aujourd’hui des gens qui viennent du monde entier. Essayer de comprendre et voir découvrir ce qu’est Carnac, évidemment, ça donne une ouverture totalement différente, puisque le lieu pareil, que j’ai repris il y a 25 ans, qui était, bah, tout en reconstruction. Mais on ne voyait pas ce, tout le, tout, peut-être toute la richesse qu’il a. lors dans ces constructions, mais aussi dans cet environnement qui est devenu très très recherché, et peut-être, que cette valeur donnée par les autres et par ces gens du monde entier, qui viennent, ont peut-être redonné de la valeur à nous, en tant que propriétaire. Je pense que je peux dire à nous puisque cette, cette position, elle concerne beaucoup de personnes. Beaucoup de gens sont renouvelés, voilà, avec ce, ce contexte particulier qui est le classement patrimonial mondial de l’UNESCO.

— Ouais. Tu parles de la pandémie pour des loueurs qui débute. Ça peut être difficile de se dire : « là je vais me lancer, est-ce que ce n’est pas la pire période depuis l’histoire de location saisonnière pour se lancer ? Est-ce que tu as des, peut-être, des conseils ou des choses qui pourraient aider à la lumière de ce qui s’est passé des loueurs qui débutent, ou même à la lumière juste de l’expérience que tu as de 20 ans, tu me disais, 20 ans, 30 ans de location saisonnière.

— Ouai, je suis sur ma 24è année de location. Donc, c’est vrai que ça fait, ça fait, ça fait longtemps. Peut-être deux conseils : le premier, ça va être certainement la confiance. Voilà, les choses, et les choses reviennent. La deuxième, on a tendance à, peut-être, à banaliser l’investissement immobilier, ça reste, quand même, des investissements qui peuvent être lourds et qui doivent être faits avec une, une réflexion avec des business plan, avec des schémas très positifs, mais aussi des plans de repli qu’on dut mettre en œuvre certains d’entre nous, sans l’avoir prévu. Mais aujourd’hui, aujourd’hui, qu’on fait des choses qualitatives et que les investissements sont bien réfléchis en termes d’implantation, en termes de prix, en termes de business plan, ça reste effectivement des, des offres qui répondent à beaucoup de services et d’attentes de beaucoup de personnes. Voilà, mais ça doit, ça doit se réfléchir aussi s’accompagner certainement. L’investissement immobilier n’est pas banal.

– Oui 

— Surtout, lorsqu’on a recours au crédit, parce qu’on voit bien que selon les schémas, ça peut-être, ça peut être un peu difficile à certains moments.

— Oui. Et sur cette partie de déléguer, c’est un sujet dont on a souvent parlé aussi. Ce n’est pas forcément facile aussi par la deuxième, bon, peut-être que je, je lâche la main sur certaines choses. Comment tu l’as vécu, de ton côté ? Je sais que tu t’es entouré d’une équipe. Comment ça s’est passé ?

— Effectivement, ici, ce sont des maisons. Donc, ce n’est pas tout à fait la même chose qu’un appartement qui demande un petit peu moins de soins, parce qu’on o moins d’extérieurs. C’est moins complexe à gérer. Effectivement, je travaille en équipe avec des artisans, avec des personnes qui m’aident à entretenir. Moi, je ne suis pas, je ne fais pas partie des gens qui délèguent beaucoup aussi, parce que c’est un plaisir d’accueillir et de faire. Et ce n’est pas, mais ce n’est pas un sujet pour moi, parce que mon activité, ça me plaît. La partie, la partie accueil est primordiale pour moi. Voilà, je ne fais pas, bon évidemment, en tant que participante au réseau gîtes de France, on est, on a un ADN très très fort sur l’accueil et la relation, et la disponibilité avec les gens. C’est ça qui me fait avancer. Voilà. Donc la délégation sur certaines tâches, bien sûr, mais, mais, pas de boîte à clés dans les gîtes de France, en tout cas, pas chez moi. 

— Et pas de canapé-lit ?

— Et pas de canapé-lit. 

— Dans le salon ?

— Non, non. Voilà.

— ec, on l’avait compris.

— On est plutôt effectivement sur de la literie king size 180 par 200 grands conforts, et voilà, parce que, d’abord, comme dans les hôtels, être en vacances, c’est d’abord bien dormir. Il y a certainement des canapés-lits très confortables, mais ce n’est pas ma vision des choses.

— Ouais. Mais c’est, mais c’est bien d’avoir aussi, parce que, du coup, tu t’adresses aussi — je pense — à des gens qui recherchent ça et qui sont prêts [en effet] à mettre le prix pour ça. Donc ça, c’est intéressant.

– C’est vrai que l’équipement et beaucoup de personnes — je fais de belles photos des chambres et de la literie — et beaucoup de personnes me dire là que « on doit bien dormir dans les lits » Et quand il arrive bien : « La photo m’a fait rêver, du gonflant de la couette et du confort ».

— Et tu sais que dans les hôtels, ils ont des techniques pour faire des couettes encore plus gonflantes sur les photos ? Ils mettent une deuxième couette sous la couette pour faire bien, bien…

— Ça ne m’étonne pas. 

— Ça, c’est vrai que c’est une technique qu’on peut utiliser aussi en tant que loueur saisonnier, et faire en sorte de bien faire gonfler la couette, parce que ça donne une impression de qualité. C’est vrai.

— Ouais. C’est vrai.

– Et alors comment est-ce que ce sujet du revenue management, qu’on appelle aussi « lit de management », a croisé ta route ?

— Eh bien. On va reparler des gîtes de France, puisque c’est à l’issue de ta conférence à l’assemblée des gîtes d’il y a deux ans, je crois. Effectivement, ça m’a questionné, puisque tu as abordé beaucoup de, beaucoup de, beaucoup de sujets qui, pour moi, parlaient de remise en cause de pratiques, de voir les choses de façon différente. Alors moi, j’étais, et quand on s’est rencontrés, c’est vrai, je me trouvais parmi les gens qui faisaient plutôt bien le boulot. Donc voilà, on s’est, on s’est eu au téléphone un petit peu après la conférence. Et puis, est arrivé le mois de mars 2020 où on a eu beaucoup de temps, et c’était le moment voilà. Et le, et l’accompagnement d’Élise a commencé à ce moment-là. Et finalement, a duré un petit peu plus longtemps, parce qu’après on a eu beaucoup de travail au mois de juin. Et du coup, ça, c’est voilà. Ça s’est étalé sur quelques mois, mais c’était encore plus, plus efficace, parce qu’il y a eu le retour de ta technique du testing TRY. On a pu voir effectivement, échanger sur ce qui avait marché, et ce qui avait un petit peu moins marché. Et ça, c’est voilà. Ça, c’était super intéressant. Donc effectivement, ben, mais une rencontre, une rencontre à Vannes, voilà, il y a un petit peu plus de deux ans. Et, et puis, et puis à un moment donné, le désir j’ose, parce que dépenser de l’argent en formation sur un investissement pour sa pratique professionnelle, quand on n’a plus du tout de revenus, c’est, on peut se dire que ce n’est pas le bon moment. Et c’est certainement un des meilleurs investissements que j’ai jamais faits. Donc, donc voilà, c’est vrai que ça faisait peur. On parlait de la peur, tout à l’heure. Mais quand on dépasse la peur, on peut se réinventer. Et c’est ce qui s’est passé. Et sur un moment, historiquement, dur et particulier. Donc, c’est aussi ça qui, qui donne un, peut-être, une expérience très particulière, parce que, effectivement, se former au revenue management qu’on a pu un euros de chiffre d’affaires, puisqu’il y avait des arrêtés préfectoraux interdisant la location saisonnière. Donc, c’est, ça peut paraître. Mais effectivement, sans doute au moment, c’est au moment où il y a des difficultés, effectivement, qu’il faut savoir investir.

— Oui. Pour rebondir plus facilement.

— Ouais ouais. Tout à fait. Dans la formation et dans. J’ai fait aussi des travaux, etc., et c’était judicieux. De passer la peur et voir ce qui se passe de l’autre côté du miroir. C’est toujours intéressant. 

— Mais là, ça, c’est intéressant. Mais pour moi, ça m’intéresse. Et c’est quoi le genre de peur qu’on peut avoir avant de lancer, comme ça, une formation, notamment en revenue management ? Est ce qu’on dit : « bah, j’avais peur que ça ne serve à rien, j’avais peur que ça ne m’apprenne rien, j’avais peur que moi ça » que quand on se dit : « bon moi, je fais déjà bien le travail, je comprends », ben on peut peut-être se dire : « bah, en fait, je ne vais rien apprendre », c’est ça ?

— Oui. Alors, je pense que la plus grosse peur, c’était d’arriver sur des solutions qui serait uniquement : les arrivées autonomes, la courte durée, bah, qui génèrent, qui peuvent générer effectivement du chiffre, mais qui, pour moi, étaient aussi, peut-être, questionnant sur la façon de voir les choses, sur d’autres types de clientèle. Donc, j’avais cette idée que ça allait me pousser surtout là-dessus. Et finalement, effectivement, ça questionne sur, sur l’offre qualitative et la durée. Et voilà, comment j’ouvre, par exemple, sur le sujet de la durée, type de la clientèle. Mais voilà. Mais pas que et c’est vrai que quand je parle de révolution de pratique, c’est de cet ordre-là. 

– Mais, ça c’est intéressant que tu m’en parler, parce que, souvent, en effet, on me dit « oui, mais le revenue management, ça va me pousser à faire des prix bas, ça va me pousser à faire que d’une nuit tout le temps », alors qu’en fait ça peut être étonnant. Mais on peut prendre des parties prix et se dire « voilà, on a une règle, c’est qu’on doit toujours faire des sept jours et construire autour de ça pour faire en sorte que ça marche, ça marche quand même ». 

— Oui, tout à fait. C’est ça qui est la belle surprise en fait. C’est, c’est presque un, c’est vraiment un 360 sur soi à se poser des questions, effectivement, sur évidemment la comparaison quantitative, puisqu’on regarde les prix. Mais moi, ça m’a amené aussi à regarder l’offre telle qu’elle était et aussi trouver ses points forts. J’ai dit quelquefois que « la crise sanitaire, elle avait, elle avait transformé des lieux ringards en lieu très très sécuritaire et très à la mode, parce qu’ils apportaient ce dont les clients avaient besoin ». Et c’est aussi de faire ça, c’est-à-dire, aujourd’hui, quand on a un parc avec, avec de l’ombre qu’on peut y recevoir ses amis, qu’on peut recevoir la famille en toute sécurité en respectant l’intimité des uns des autres, en étant dans le jardin, etc. C’est devenu tellement recherché par des personnes, notamment des, de la clientèle urbaine qui a souffert des déconfinements, de la promiscuité, etc., que c’est, ça a quelque chose de, ça a quelque chose d’assez magique de revoir les choses, de, de, de se dire que « il s’est passé des choses très difficiles et qu’en même temps, il y avait quelque chose de très joyeux après ». Alors évidemment, beaucoup de personnes ont perdu des proches et je ne parle pas de ces moments-là, mais je pense à une dame qui était là, il y a, il y a un mois, qui est arrivé, que je trouvais un petit peu, la relation était un peu difficile et en fait cette dame-là le lendemain, elle m’a dit « bah, vous savez mon mari est mort du Covid, et en fait c’est ici qu’on venait en vacances. On est en vacances à Carnac. Et, en fait, il a fallu que je revienne ». Ben, d’accueillir cette dame, elle est venue avec ses filles, il y avait, il y avait un petit enfant avec eux aussi, c’était la fille de sa fille. Ils ont été dans le jardin, ils ont été en toute sécurité, parce que ces gens qui étaient un peu traumatisés par, par la pandémie, bah, c’est juste génial. Mais effectivement, de revoir, alors effectivement, c’est – je parle de ça, parce que ce n’est pas la formation directement du revenue management – mais de se questionner sur l’apport, sur la valeur de ce qu’on propose, bah, c’est aussi prendre conscience que tout simplement un jardin, un jardin, on peut être en famille ou on peut venir avec des amis après avoir fait le test dans de bonnes conditions sanitaires, et bien, c’est juste proposer un moment magique aux gens. Et on, et l’année 2020 a été difficile. Mais effectivement, moi, j’ai pu accueillir des familles qui se retrouvaient, qui ne s’étaient pas vues depuis un an. Là, en ce moment, dans une maison, il y a quatre frères et sœurs. Ils ont entre 75 et 82 ans. Ils ont tous fait les tests en revenant. Ils ont loué, il y a neuf mois. Et ce qu’ils voulaient, c’était se retrouver en sécurité. 

— Ouais. 

— Ben voilà, c’est magique comme expérience. Et c’est, ça de revoir, en fait, de reprendre son offre et d’y mettre la valeur actuelle, de la regarder de façon objective avec le contexte, eh bah, effectivement, quand on parle de valeurs, et effectivement, on se positionne différemment. Par rapport à un appartement, par exemple, de même, de mêmes capacités, on offre autre chose, c’est pour ça que je parle de, de la, de la plus-value que peuvent avoir certaines offres. C’est la mienne avec des maisons, avec des jardins. Mais, on a, il y en a d’autres. Donc, c’est vraiment un questionnement nouveau, c’est un questionnement nouveau. Et puis, c’est vrai qu’on a du mal avec le temps, j’imagine — tu me diras ce que tu en penses — mais avoir un regard neuf, ce, à avoir ce regard neuf, il faut vraiment s’arrêter un moment pour se dire : « OK. Et d’ailleurs, il y avait des hausses de prix où parfois tu me disais : “bon, ben, on va essayer”. Mais, et puis, en fait, ça fonctionnait très bien.

— Tout à fait. Oui, oui. Parce que le, le questionnement, alors double questionnement, effectivement, sur le moment de pause qui est pendant lequel j’ai investi et qu’on a travaillé ensemble, il a amené effectivement à regarder les choses différemment. J’avais une maison, deux chambres, on voulait absolument accueillir trois personnes. Mais ce que j’ai, j’avais dans cette idée que c’était trois personnes la bonne réponse. Alors que c’est de grandes chambres, il peut y avoir, tout à fait, deux couples ou quatre personnes sans problème. J’ai, ça m’a permis, par exemple, de lever ce blocage-là que j’avais depuis des années. Et effectivement, bah, proposer une maison pour deux familles ou deux couples, ce n’est pas la même chose que pour deux personnes. Donc effectivement, on améliore, on a une proposition qui est tout à fait intéressante. Et effectivement quand on est sur deux couples, par exemple, donc ça fait deux budgets, deux budgets vacances. Eh ben, ça peut, ça permet effectivement d’avoir une offre qui est plus, plus intéressante pour moi en termes de prix de semaine.

— Et en termes de résultats ? Alors, je sais que tu ne veux pas partager le chiffre dont on ne croit pas, il restera confidentiel. Mais en termes de résultat, ça t’a apporté aussi une jolie croissance de chiffre d’affaires.

— Oui.Tout à fait. Alors, c’est vrai que sur 2020, c’est un petit peu, c’est un peu particulier, parce qu’on n’a pas travaillé cinq mois dans l’année, mais je vois sur les projections 2021, effectivement, où j’ai pu ancrées des positions qualitatives avec des prix sur les périodes à forte demande, qui effectivement ont progressé. Et ça m’a permis aussi de me re-questionner, à l’inverse, tu parlais des prix bas, donc tout effectivement, je me suis repositionné sur une offre qui est, peut-être, plus familiale avec plus de capacité. Et à contrario, j’ai pu compléter le remplissage de périodes qui étaient plus difficiles à louer en baissant les prix, en trouvant, en apportant des réponses à des clientèles un peu plus, par exemple, de longue durée sur l’hiver. Et tout le monde est gagnant. Je commence à me permettre de payer des frais fixes pendant l’hiver où on a moins de rentrées. Et puis, ça a permis de trouver des solutions de logements à des personnes qui avaient envie de venir s’installer sur le pays d’Auray. Donc voilà, c’est du gagnant-gagnant. C’est aussi une autre façon de voir les choses, de ne pas avoir forcément le prix bas, mais on peut aussi se permettre d’accueillir des personnes, par exemple, sur de moyennes durées l’hiver aussi, parce que je n’avais pas peur de, sur des périodes plus recherchées. On dit que je me suis plus alignée avec le marché effectivement.

— Super. Bah écoute. Super intéressant ce que tu nous partages. Si on veut voir ce que tu fais, si on veut découvrir tes gîtes, si on veut découvrir ton magnifique domaine, si on a besoin de se reposer, si on en a marre, on a besoin de faire une pause, on a envie de venir au vert, qu’est-ce qu’on fait pour te trouver, pour découvrir tout ça ?

— Alors mon numéro de téléphone, donc ce sera indiqué, j’imagine, pas loin sur la vidéo. Donc, le lieu c’est “Autrement lieux de pause à Carnac”. Et voilà Françoise Guezello, tous les hébergements sont gîtes de France donc peuvent être aussi trouver sur le site et sur mon site “Autrement lieux de pause à Carnac”. 

– D’ailleurs, j’ai dit : “si vous en avez marre de votre vie, si vous aimez votre vie, vous pouvez aussi venir”. 

— J’avais compris comme ça aussi.

— Tu l’avais compris comme ça aussi.

— Tout à fait. 

– Est-ce que tu as un dernier conseil à donner aux personnes qui soit des personnes qui ont envie de se lancer, qui ont peur — on en a un peu parlé tout à l’heure déjà — ou à des personnes qui ont, peut-être, des personnes qui hésitent à regarder le revenue management et qui se dit : “ce truc est nébuleux, ça va être compliqué”. Est-ce que tu as trouvé ça compliqué ? Techniquement ?

— Alors, le côté très assez scientifique de l’approche au départ était un petit peu compliqué, parce que ça va, quand on parle d’investissements, il y a l’investissement financier lié à la formation, mais c’est aussi un investissement personnel d’aller, mais qui est nécessaire, puisque, effectivement, on va sortir des chiffres, notamment en comparant par rapport à la concurrence ? Donc, donc, ça, c’est, c’est un investissement. Je ne dirais pas forcément que c’est compliqué, mais c’est quand même un gros investissement à faire de remise en cause de ses pratiques, d’accepter de préparer aussi les rendez-vous, parce qu’il y avait, il y avait du, il y avait du travail voilà. Moi, je vois là, moi, je suis fan d’Élise et de J’affiche Complet, alors que ce n’est absolument pas objectif. Mais effectivement, je dirais qu’il faut surtout voilà, il faut arrêter, il faut arrêter d’attendre. Et je crois qu’on est dans un moment magique dans beaucoup de domaines où se remettre en cause permet d’arriver à des solutions qu’on n’imagine même pas. Mais effectivement, il y a un premier pas d’investissement de temps à se donner qui est, qui n’est pas négligeable. Ça, il faut, mais ce qu’il faut regarder. J’avais un ancien collègue qui disait “il ne faut pas regarder combien ça coûte, mais combien ça va rapporter”. Et c’est ça qu’il faut, c’est ça qu’il faut faire. Il faut, il faut se projeter. Et si des loueurs ou des collègues gîte, voilà, veulent en savoir plus, moi je suis, tout à fait, j’en parle largement, je donne des exemples. Après, on ne peut pas faire les pas, voilà, je ne peux pas faire les pas à votre place. Mais je peux vous dire que je suis très heureuse d’avoir fait, voilà. Ce n’est pas là.

— Et tu as raison de le préciser. C’est vrai que dans tout changement dans la vie, et ça concerne tous les aspects de la vie. En fait, il faut quand même faire le pas de changer, enfin, de prendre le temps et l’énergie de changer sa façon de penser, parce que ce n’est pas notre moi d’avant qui va obtenir de nouveaux résultats.

— Exactement.

— Il faut forcément switcher sa façon de penser pour enfin prendre des nouvelles façons de penser et changer les résultats ou directement voilà. 

— Et c’est si on n’arrive pas, et c’est vrai que la remise en cause seule est beaucoup plus difficile. Mais voilà, il n’y a pas d’autre meilleur moment que la situation actuelle pour remuer tout ça et vraiment se remettre en cause pour avoir d’autres résultats. Moi j’ai parlé des miens, d’ouverture à d’autres clientèles, etc. Mais chacun a son, chacun a son histoire et ses objectifs.

— Écoute ! Merci beaucoup, Françoise, pour tout ce que tu nous as partagé. C’était hyper intéressant. Je suis sûr que ça va inspirer plein de personnes qui hésitent à se lancer en location saisonnière ou qui sont déjà lancées et qui vont pouvoir s’inspirer de tout ce que tu fais.

— J’espère.

— Je mets tous les liens en barre d’infos pour que vous puissiez aller prendre connaissance du magnifique domaine de Françoise et peut-être lui rendre visite. Vous allez voir, vous ne regretterez pas du tout le déplacement. Moi je vous dis. Donc merci Françoise.

— Merci à toi. 

Moi je vous dis à bientôt pour une prochaine vidéo. 

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