Voici la transcription de la vidéo :
Bonjour à tous et bienvenue sur la chaîne J’affiche Complet, la chaîne qui aide les loueurs saisonniers et les gestionnaires d’hébergement à devenir des entrepreneurs sereins et ultra rentables.
Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet essentiel : la détermination des durées de séjour minimum, c’est-à-dire le nombre de nuitées minimum que vous imposez pour votre location saisonnière.
Cet échange m’est venu d’une discussion avec une personne souhaitant souscrire à notre service de gestion du revenue management. Ce matin, elle m’a expliqué sa méthode pour fixer ses durées de séjour : elle commence par imposer une durée de séjour minimum élevée, puis la réduit progressivement jusqu’à la date d’arrivée.
C’est l’une des pires méthodes pour déterminer vos durées de séjour, et aujourd’hui, je vais vous expliquer pourquoi et comment faire différemment.
Si vous appréciez ces lives, qui ont lieu tous les mardis à midi, n’hésitez pas à soutenir ce travail en mettant un pouce bleu ou en commentant sur le réseau social où vous regardez cette vidéo. Cela permet de montrer à l’algorithme que ce contenu vous intéresse et de lui donner plus de visibilité.
D’ailleurs, dès votre arrivée, n’hésitez pas à dire bonjour dans le chat, c’est toujours un plaisir d’échanger avec vous ! Comment se passe votre été ? Avez-vous pris des vacances ? Dites-moi tout !
Moi, j’étais en vacances la semaine dernière, et j’ai découvert une réalité : quand on part avec des enfants, ce ne sont pas vraiment des vacances pour nous ! J’avais coupé du travail, mais ce n’était pas du tout reposant… Je suis sûre que certains d’entre vous comprendront de quoi je parle !
Bref, revenons au sujet du jour.
Si vous vous reconnaissez dans cette méthode pour fixer vos durées de séjour, ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul. Beaucoup d’algorithmes tarifaires et de channel managers poussent à adopter cette approche, et honnêtement, je ne comprends pas pourquoi.
Des outils comme PriceLabs, Beyond Pricing et Wheelhouse ont mis en place des mécanismes qui incitent à réduire progressivement la durée de séjour, mais c’est une mauvaise stratégie.
Pourquoi cette méthode est-elle problématique ?
1. En période de forte demande
Si vous imposez des durées de séjour longues très tôt, puis que vous les réduisez progressivement, cela peut être préjudiciable. Ce sont justement ces périodes où il faut maintenir une durée de séjour élevée le plus longtemps possible.
Cela ne signifie pas que vous devez rester sur 7 nuits minimum jusqu’à la dernière minute, mais je vois trop souvent des propriétaires fixer 7 nuits minimum trois mois avant, puis descendre à 4-5 nuits, et enfin 2 nuits à l’approche de la date d’arrivée.
Le problème ? En période de forte demande, il est possible de remplir en entier votre logement si vous maintenez une durée de séjour plus longue jusqu’au dernier moment. Si vous baissez trop tôt, vous risquez de prendre des réservations en gruyère, laissant des trous dans votre calendrier et réduisant vos chances de faire 100% de remplissage.
En forte demande, il faut garder une durée élevée jusqu’à tard, puis assouplir uniquement en toute dernière minute, pas trois mois avant !
2. En période de faible demande
La même logique s’applique, mais à l’inverse.
En basse saison (exemple : mois de janvier en France), beaucoup font la même erreur : 7 nuits minimum plusieurs mois avant, puis 4 nuits minimum trois mois avant, avant de descendre à 2 nuits minimum à l’approche de la date.
Problème ? En faible demande, il faut être souple dès le départ. Si vous gardez une durée de séjour trop longue sur un mois comme janvier, vous allez drastiquement réduire votre visibilité. Peu de voyageurs cherchent de longs séjours à cette période, et en restant trop exigeant, vous risquez de ne pas remplir du tout.
En période creuse, il faut accepter un maximum de réservations très en amont avec une durée de séjour minimale plus courte, quitte à ajuster plus tard.
Comment connaître vos périodes de forte et faible demande ?
Pour bien gérer vos durées de séjour, il est essentiel de connaître vos périodes de forte et faible demande. Pour cela, il ne faut pas seulement se baser sur vos performances passées, mais plutôt analyser le marché global.
Chez nous, nous utilisons AirDNA, un outil qui permet de voir le RevPAR (revenu par chambre disponible). C’est un excellent indicateur :
- Un RevPAR élevé signifie forte demande → gardez des durées de séjour plus longues.
- Un RevPAR faible signifie faible demande → soyez plus souple dès le début.
Si cela vous intéresse, je pourrais faire un live la semaine prochaine sur le RevPAR pour vous expliquer comment bien l’utiliser.
Conclusion : la bonne stratégie
La durée de séjour ne doit pas être déterminée uniquement en fonction du temps restant avant la date d’arrivée.
Au contraire, elle doit être adaptée à la période :
- En forte demande → maintenir une durée longue le plus tard possible, puis assouplir au dernier moment.
- En faible demande → être souple dès le départ pour maximiser les chances de réservation.
La pire chose que vous puissiez faire serait de fixer 7 nuits minimum systématiquement, sauf dans certains cas spécifiques comme les vacances scolaires où une stratégie samedi-samedi peut être pertinente en zone touristique (montagne, Antilles, Réunion, etc.).
J’espère que cette vidéo vous a éclairé sur le sujet ! Dites-moi en commentaire si vous reconnaissez cette erreur dans votre gestion. Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul, je l’entends souvent !
Merci à tous ceux qui ont interagi aujourd’hui. Bienvenue aux nouveaux abonnés, notamment ceux qui nous regardent depuis l’Île de la Réunion !
Je vous donne rendez-vous mardi prochain à midi pour un nouveau live, probablement sur le RevPAR.
Prenez soin de vous, passez un excellent mois d’août et à très bientôt !